Protection de l'environnement : "Les États africains doivent faire plus, en investissant dans les communautés", considère l'expert Floribert Masani
Face aux effets du réchauffement climatique , Floribert Masani, le directeur du CREF, (réseau pour la conservation et la réhabilitation des écosystèmes forestiers) en République démocratique du Congo, considère que les pays africains doivent investir plus dans les communautés pour lutter contre le réchauffement climatique.
La forêt de l'Ituri en République démocratique du Congo
Crédit : Monusco
17 octobre 2024 à 11h47 par Keisha MOUGANI
Dans un rapport publié lundi 2 septembre, l'Organisation météorologique mondiale (OMM), une agence spécialisée des Nations unies, a souligné que le continent africain "pâtissait de manière disproportionnée du changement climatique", avec des épisodes de sécheresses et de pluies, plus longs et plus intenses.
Elle a appelé les pays africains à investir dans les services météorologiques, notamment pour améliorer la collecte de données et les moyens de prévision, ainsi que dans des "systèmes d'alerte précoce", qui informent les populations sur les risques naturels imminents.
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Des effets qui ont des conséquences sur les populations et sur la préservation de l'environnement, le continent abritant un quart de la bioversité mondiale. D'après un rapport de l'Ong WWF, la taille moyenne des populations d’animaux sauvages a diminué de 73 %,au cours des cinquante dernières années (1970-2020).