Frontière Terrestre Ivoirienne Fermée : Le cri de détresse des transporteurs de la CEDEAO

Touré Adama, Président de la Coordination Nationale des Gares Routières de Côte d’Ivoire (CNGR-CI) a fait une déclaration le 24 décembre dernier devant la presse nationale et internationale. Ce dernier a plaidé pour une réouverture des frontières terrestres ivoiriennes. Ces dernières, du fait de la pandémie liée au Coronavirus, sont fermées depuis le 20 Mars 2020. Cela fait plus de deux (02) ans que les cars de voyages sont sur cale et que, plus de 200 compagnies de transport sont fermées mettant ainsi au chômage plus de 20.000 personnes.

Alors que les frontières aériennes et maritimes n’ont pas subi le même sort, la fermeture des frontières terrestres ivoiriennes cause d’énormes désagréments tant aux compagnies de transport qu’aux voyageurs. En effet, les déplacements entre les pays limitrophes à la Côte d’ivoire sont devenus quasiment inexistants ; cette inexistence donne lieu à d’autres formes de transport illégales voire clandestines et exposent les voyageurs à tous les risques sur les routes (racket, extorsion...). C’est fort de cela que, le président de la CNGR-CI, profitant de l’atmosphère des fêtes de fin d’année envois cette doléance au Président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara : les transporteurs de Côte d’Ivoire veulent reprendre du service avec la garantie de travailler en toute légalité.

Créée en 2006 à la demande de plusieurs acteurs du transport, la Coordination Nationale des Gares Routières de Côte d’Ivoire a pour missions de défendre ses membres à travers la lutte contre le racket, contre les pseudo syndicats qui extorquent impunément de l’argent aux chauffeurs à longueur de journée et lutte pour l’amélioration des conditions de vie et de travail de leurs membres.

Au micro d’Africa Radio, Touré Adama, président du CNGR-CI lance le cri de détresse des transporteurs. Ecoutons.