Immobilier en Afrique : « Il y a un très grand gap entre l’offre et la demande », Aminata Niane (professionnel)
Face au défi du développement en Afrique, Envol Immobilier, un groupe africain crée en 2016 au Sénégal intervient dans la mise en œuvre d’infrastructures d’Etat et dans l’immobilier. Pour l’administratrice du groupe, Aminata Niane, l’immobilier est un pan essentiel pour le développement du continent. Karidja Konaté l’a interrogé à l’Africa Ceo Forum à Abidjan.
14 juin 2022 à 16h23 par Hugo V
Pourquoi Envol Immobilier prend part au Africa Ceo Forum 2022?
Nous sommes très heureux de revenir prendre part à ce grand forum qui nous a beaucoup manqué. Nous étions à Kigali en 2018 quand notre entreprise était débutante. Notre but était de nous faire connaitre, mais aujourd’hui ce sont les partenaires qui viennent à nous. On a fait des réalisations concrètes de qualité. Nous sommes très heureux de venir retrouver en présentiel nos partenaires du secteur privé, les dirigeants des Etats, les prestataires de services, des constructeurs, des financiers etc. Parce que nous sommes aussi toujours en train de lancer de nouveaux projets pour lesquels nous avons besoin en très peu de temps de rencontrer le maximum de partenaires.
Vous œuvrez dans l’immobilier depuis 6 ans en Afrique. Quels types de réalisations faites-vous ?
Principalement, nous offrons aux Etats, des projets clés en main pour des services publics, ministères, des universités et autres services publics. Pour le moment, nous n’existons qu’au Sénégal et en Côte d’Ivoire. Mais nous allons bientôt démarrer au Togo. Nous sommes présentement en train de terminer un des plus grands projets d’infrastructures en Afrique qui est la Maison des Etats-Unis à Dakar. Elle va abriter 34 agences des nations unies sur 100.000 M2 de bureau au standards internationaux de confort et de sécurité.
A cette édition du forum, on parle de résilience de l’Afrique face aux contingences économiques liées au covid-19. Quels sont les défis à relever en matière de logement pour le continent ?
Il y a un très grand gap entre l’offre et la demande aussi bien du public, des Etats que des ménages. Et donc le défi des groupes africains c’est combler ce gap et offrir en accéléré des projets de qualité aux normes internationales et à des prix compétitifs par rapport à la concurrence étrangère.