Les infections à Papillomavirus humains

Les infections à Papillomavirus humains

Les infections à Papillomavirus humains

Invités : Daniel LEVY-BRUHL, chargé de projet scientifique à la Direction de la prévention et de la promotion de la santé à Santé Publique France. 
Sophie WYLOMANSKI, médecin au centre du papillomavirus au sein de l'hôpital Saint-Joseph à Paris.
Anoh Marin, médecin, directeur de l'Espace médical la Pyramide à Abidjan

 

Les infections à Papillomavirus humains (HPV) sont très fréquentes et se transmettent lors des contacts sexuels. Environ 8 femmes sur 10 sont exposées à ces virus au cours de leur vie. Dans 60% des cas, l'infection a lieu au début de la vie sexuelle. Les infections par les HPV sont le plus souvent sans aucun symptôme.

En France, fin 2021, seules 45,8 % des jeunes filles de 15 ans et à peine 6 % des garçons du même âge avaient reçu au moins une dose du vaccin qui protège contre les infections par le papillomavirus humain (HPV), un virus responsable de cancers. Cette couverture vaccinale est parmi les plus faibles des pays industrialisés, très éloignée des objectifs fixés par la Stratégie nationale de santé sexuelle et le plan Cancer : 60 % chez les adolescentes âgées de 11 à 19 ans en 2023 et 80 % à l’horizon 2030. Dans ce contexte, le président de la République Emmanuel Macron a annoncé fin février  la vaccination généralisée dans les collèges pour les élèves de cinquième. : on voit en France qu’il y a beaucoup plus de jeunes filles que de garçons vaccinés … Pourquoi ? Qu’est ce qui explique le retard général en France ? On entend parfois que le vaccin est inefficace quand on a commencé sa vie sexuelle. est-ce vrai ?  Les généralistes doivent-ils jouer un rôle pour lever les réticences des parents à vacciner leurs enfant ? 

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