Mpox : des tests de diagnostic produits en masse par l’entreprise Roche, un premier cas du nouveau variant en Europe
Mercredi 23 octobre, l'entreprise pharmaceutique suisse Roche a annoncé avoir produit des tests de diagnostic du virus Mpox en grande quantité. Un premier cas du nouveau variant du virus a été confirmé en Europe.
24 octobre 2024 à 16h53 par Aurélie Lafeil
Le PDG de l’entreprise pharmaceutique suisse Roche, Thomas Schinecker, a annoncé mercredi 23 octobre avoir augmenté les capacités de production pour la fabrication de tests de diagnostic du virus Mpox, sans avancer de chiffres précis. Il affirme avoir “augmenté les capacités de production pour répondre à la demande exponentielle liée au virus”. Cette multiplication des tests, alliée à un isolement du malade, permet un dépistage rapide de la personne infectée et améliore le contrôle de la propagation de cette épidémie.
Un premier cas en Europe
Un premier cas de contamination au nouveau variant du Mpox - le nouveau clade 1b - a été confirmé mardi 22 octobre en Europe, plus précisément en Allemagne, selon l'Institut Robert-Koch, un centre épidémiologique fédéral allemand. Pour l’établissement, le risque de contamination à grande échelle "reste faible". À l'inverse, le directeur de l’entreprise pharmaceutique Roche perçoit “davantage de cas en Europe”.
Appelé auparavant variole du singe, le Mpox est responsable du décès de 1 100 personnes selon l’agence sanitaire de l’Union africaine, depuis janvier dernier. 42 000 personnes sont atteintes de cette maladie sur le continent africain . Les infections sont plus nombreuses en République démocratique du Congo, au Burundi et au Nigeria. Cette maladie virale se propage de l’animal à l'homme et également d’humain à humain. Elle provoque fièvre, douleurs musculaires et lésions cutanées.
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Deux épidémies se répandent. L’une, appelée clade 1, est la souche virale présente en Afrique centrale, et le clade 2 circule en Afrique de l’Ouest et en Europe, selon l’Institut Pasteur.