l'humoriste congolais Ronsia Kukiel en spectacle baptisé " 243 Schengen Toseka "

Amadou et Mariam présentent "Mogolu"

Référendum en Algérie: une nouvelle Constitution pour enterrer le "Hirak"

"Hirak" en Algérie: nouvelles condamnations à de lourdes peines de prison

Algérie: lourde peine de prison pour le journaliste Khaled Drareni

Algérie: le journaliste emprisonné Khaled Drareni va être fixé sur son sort

Algérie: lourde peine pour la militante Amira Bouraoui en pleine répression

Algérie/"Hirak": nouvelles manifestations, arrestations et condamnations d'opposants

Algérie/anniversaire: marches du "Hirak" malgré l'interdiction de manifester

Des marches et des rassemblements se sont déroulés lundi en Algérie, notamment à Alger et en Kabylie, malgré l'interdiction de manifester, pour marquer l'anniversaire du soulèvement populaire du 5 octobre 1988 et réclamer un régime démocratique.

Bravant cette interdiction de tout rassemblement public en raison de la pand&eacute;mie de Covid-19, les manifestants ont r&eacute;clam&eacute; la lib&eacute;ration des prisonniers du "Hirak", le mouvement antir&eacute;gime qui a &eacute;clat&eacute; d&eacute;but 2019.
A Alger, entre 400 et 500 manifestants ont tent&eacute; de marcher dans le centre-ville avant d'en &ecirc;tre emp&ecirc;ch&eacute;s rapidement par les forces de police, a constat&eacute; un journaliste de l'AFP.
Cette manifestation -- la premi&egrave;re dans la capitale depuis l'interruption des marches du "Hirak" &agrave; la mi-mars -- a &eacute;t&eacute; dispers&eacute;e et plusieurs personnes interpell&eacute;es, selon le journaliste, forc&eacute; de quitter les lieux sur injonction de la police.
Le Comit&eacute; national pour la lib&eacute;ration des d&eacute;tenus (CNLD), une association de soutien aux prisonniers d'opinion, a fait &eacute;tat de plus de vingt arrestations, dont des &eacute;tudiants.&nbsp;
Pour cette journ&eacute;e anniversaire, la police &eacute;tait sur le qui-vive dans le centre d'Alger, et des barrages de gendarmerie et de police avaient &eacute;t&eacute; &eacute;rig&eacute;s sur les routes menant &agrave; la capitale, selon divers t&eacute;moignages.
Des marches ont &eacute;galement eu lieu en province, notamment &agrave; B&eacute;ja&iuml;a, grande ville de Kabylie (nord-est), o&ugrave; une gerbe a &eacute;t&eacute; d&eacute;pos&eacute;e devant une st&egrave;le en souvenir des victimes d'octobre, &agrave; Beni Ourtilane, pr&egrave;s de S&eacute;tif, &agrave; Annaba et Constantine (nord-est), selon les r&eacute;seaux sociaux et le CNLD.
A Akbou, dans la r&eacute;gion de Beja&iuml;a, une foule a d&eacute;fil&eacute; en brandissant des portraits de Khaled Tazaghart, ex-d&eacute;put&eacute; et militant des droits de l'Homme en d&eacute;tention, et du&nbsp;journaliste emprisonn&eacute; Khaled Drareni, selon des habitants joints par t&eacute;l&eacute;phone.
A M'chedellah, dans la r&eacute;gion de Bouira, en Kabylie, des groupes de jeunes ont bloqu&eacute; le principal axe routier desservant la r&eacute;gion pour protester contre l'interpellation la veille de trois personnes lors d'une marche nocturne en m&eacute;moire des &eacute;meutes d'octobre 1988.

- D'Octobre 1988 &agrave; F&eacute;vrier 2019 -

Les protestataires ont repris les slogans phares du mouvement de protestation: "Etat civil, non militaire", "Le peuple veut la chute du r&eacute;gime", "Les g&eacute;n&eacute;raux, vous &ecirc;tes des tra&icirc;tres, on ne s'arr&ecirc;tera pas!".&nbsp;
Le 5 octobre 1988, une violente contestation avait &eacute;clat&eacute; en Alg&eacute;rie, aboutissant &agrave; des r&eacute;formes politiques sans pr&eacute;c&eacute;dent:multipartisme,&nbsp;libert&eacute;s syndicale, d'association, de la presse.
Dans un contexte de vives tensions sociales, des &eacute;meutes sanglantes avaient eu lieu dans la nuit du 4 au 5 octobre 1988&nbsp;&agrave; Bab El Oued, quartier populaire d'Alger.Elles s'&eacute;taient &eacute;tendues le 5 au reste de la capitale puis &agrave; d'autres villes du pays.L'&eacute;tat de si&egrave;ge avait &eacute;t&eacute; d&eacute;clar&eacute; et l'arm&eacute;e charg&eacute;e de r&eacute;tablir l'ordre.
Les "&Eacute;v&eacute;nements d'Octobre 1988" ont fait 159 morts selon un bilan officiel, et plus de 500 selon les militants des droits humains.Une loi d'amnistie a emp&ecirc;ch&eacute; de d&eacute;signer les responsables de la r&eacute;pression.
"Le +Hirak+ est un prolongement d'Octobre 88", a d&eacute;clar&eacute; &agrave; l'AFP Said Salhi, vice-pr&eacute;sident de la Ligue alg&eacute;rienne de d&eacute;fense des droits de l&rsquo;Homme (LADDH), qui a particip&eacute; &agrave; la manifestation de B&eacute;ja&iuml;a.
"Apr&egrave;s 32 ans et en plein +Hirak+, car il n'est pas termin&eacute;, nous assistons &agrave; des menaces r&eacute;p&eacute;t&eacute;es sur les acquis et les libert&eacute;s d&eacute;mocratiques", a d&eacute;plor&eacute; M. Salhi.
Le "Hirak" est un mouvement de contestation in&eacute;dit, pacifique et sans leadership, n&eacute; en f&eacute;vrier 2019 d'un immense ras-le-bol des Alg&eacute;riens qui r&eacute;clament un profond changement du "syst&egrave;me" en place depuis l'ind&eacute;pendance (1962).
Ses marches hebdomadaires ont &eacute;t&eacute; volontairement suspendues &agrave; cause de la crise sanitaire, mais des tentatives de mobilisation voient r&eacute;guli&egrave;rement le jour, surtout en Kabylie.&nbsp;
Dimanche, plus d'un millier d'Alg&eacute;riens et de binationaux ont d&eacute;fil&eacute; &agrave; Paris pour rappeler leur "premier printemps" d'Octobre 88 et exiger un "changement du r&eacute;gime" au pouvoir en Alg&eacute;rie.
"On peut dire que F&eacute;vrier 2019 est l&rsquo;enfant d&rsquo;Octobre 1988 et des luttes qui ont suivi pour la libert&eacute; et pour la dignit&eacute;.C&rsquo;est pour la libert&eacute; et la dignit&eacute; que les Alg&eacute;riennes et les Alg&eacute;riens se sont battus avant Octobre, pendant Octobre et jusqu&rsquo;en 2019, jusqu&rsquo;&agrave; aujourd&rsquo;hui", a soulign&eacute; Hakim Addad, militant des droits de l'Homme et figure du "Hirak", dans le quotidien francophone El Watan.
amb-ad-sc-agr/abh/hj

Algérie/anniversaire: marches du "Hirak" malgré l'interdiction de manifester

Des marches et des rassemblements se sont déroulés lundi en Algérie, notamment à Alger et en Kabylie, malgré l'interdiction de manifester, pour marquer l'anniversaire du soulèvement populaire du 5 octobre 1988 et réclamer un régime démocratique.

Podcast

l'humoriste congolais Ronsia Kukiel en spectacle baptisé " 243...

Amadou et Mariam présentent "Mogolu"

A lire aussi

Référendum en Algérie: une nouvelle Constitution pour enterrer le...

"Hirak" en Algérie: nouvelles condamnations à de lourdes peines de...

Algérie: lourde peine de prison pour le journaliste Khaled Drareni

Algérie: le journaliste emprisonné Khaled Drareni va être fixé sur...

Algérie: lourde peine pour la militante Amira Bouraoui en pleine...

Algérie/"Hirak": nouvelles manifestations, arrestations et...