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Des troupes ouest-africaines au Mali, Niger et Burkina début 2020

Les chefs militaires des pays de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) vont se réunir en novembre afin de projeter fin 2019 ou début 2020 des troupes au Mali, Burkina Faso et Niger afin de lutter contre les groupes jihadistes, a annoncé mercredi le ministre ivoirien de la Défense, Hamed Bakayoko.

"Avec cette r&eacute;union du 11 novembre, les chefs des op&eacute;rations vont monter de op&eacute;rations conjointes qui feront intervenir des bataillons s&eacute;n&eacute;galais, ivoirien, et autres sur des th&eacute;&acirc;tres malien, burkinab&egrave; et autres", a affirm&eacute; M. Bakayoko &agrave; la presse en faisant le point sur l'Acad&eacute;mie internationale de lutte contre le terrorisme (AILCT) &agrave; Abdjan.
"C'est une op&eacute;ration urgente. Nous esp&eacute;rons la monter au plus tard &agrave; la fin de l'ann&eacute;e ou au d&eacute;but de l'ann&eacute;e 2020", a-t-il d&eacute;clar&eacute;. "Nous voulons d&eacute;terminer des zones, comme la zone des trois fronti&egrave;res (Mali/Burkina/Niger), o&ugrave; nous allons faire des manoeuvres conjointes. Donc, des pr&eacute;sences solidaires qui vont nous permettre d'occuper l'espace, r&eacute;duire l'espace des terroristes et permettre aussi &agrave; ces arm&eacute;es (Mali, Burkina Faso, Niger) qui sont en proie &agrave; des attaques quotidiennes de souffler un peu".
Ces op&eacute;rations s'inscrivent dans le sillage du sommet des chefs d'Etat de la Communaut&eacute; &eacute;conomique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (C&eacute;d&eacute;ao), en septembre &agrave; Ouagadougou qui avait promis une plus grande solidarit&eacute; entre les pays directement touch&eacute;s et les pays c&ocirc;tiers, a soulign&eacute; un porte-parole du ministre sans pouvoir pr&eacute;ciser le lieu de la r&eacute;union du 11 novembre.
"Si nous les Etats nous ne nous int&eacute;grons pas, s'il n'y a pas une synergie d'action, ils (jihadistes) auront toujours un coup d'avance sur nous. Il y a une progression. Hier c'&eacute;tait le Mali. (Aujourd'hui) le Niger et le Burkina. A qui le tour demain? Il faut qu'on soit ensemble pour apporter une r&eacute;ponse globale", a soulign&eacute; le ministre.Lors du sommet de Ouagadougou, le pr&eacute;sident de la commission de la C&eacute;d&eacute;ao, Jean-Claude Brou, avait rappel&eacute; qu'il y avait eu ces quatre derni&egrave;re ann&eacute;es "2.200 attaques, 11.500 morts, des milliers de bless&eacute;s", "des millions de d&eacute;plac&eacute;s", une "activit&eacute; &eacute;conomique consid&eacute;rablement affect&eacute;e" au Sahel.Les arm&eacute;es nationales semblent incapables d'enrayer la progession des attaques malgr&eacute; la pr&eacute;sence de troupes &eacute;trang&egrave;res et notamment des 4.500 hommes de l'op&eacute;ration fran&ccedil;aise Barkhane.

Des troupes ouest-africaines au Mali, Niger et Burkina début 2020

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