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Est de la RDC : sept tués à Beni, riposte anti-Ebola suspendue en Ituri

Sept personnes ont été tuées par des miliciens à Beni dans l'est de la République démocratique du Congo, et les activités anti-Ebola ont été suspendues à Biakato dans la province voisine de l'Ituri après une autre attaque, a-t-on appris samedi de sources concordantes.

<p>Sept cadavres et sept personnes bless&eacute;es ont &eacute;t&eacute; retrouv&eacute;s samedi dans la cit&eacute; de Mamove dans le territoire de Beni (Nord-Kivu), selon l'ONG Centre d'&eacute;tude pour la promotion de la paix, la d&eacute;mocratie et les droits de l'homme (Cepadho). La nuit, des miliciens ma&iuml;-ma&iuml; avaient attaqu&eacute; trois positions de la police congolaise, ajoute l'ONG. Une s&eacute;rie d'attaques meurtri&egrave;res attribu&eacute;es au groupe arm&eacute; Forces d&eacute;mocratiques alli&eacute;es (ADF) ont &eacute;t&eacute; rapport&eacute;s ces derniers jours dans la r&eacute;gion de Beni, apr&egrave;s des semaines d'accalmie.Dans la province voisine de l'Ituri (nord-est), des miliciens ont attaqu&eacute; l'h&ocirc;pital de Biakato, un centre de riposte contre Ebola, selon des t&eacute;moignages recueillis par l'AFP.D'apr&egrave;s la radio onusienne Okapi, "les activit&eacute;s de riposte sont &eacute;galement suspendues depuis ce samedi &agrave; la suite de cette attaque qui a cr&eacute;&eacute; la panique dans cette entit&eacute;". Au cours de l'attaque, les miliciens "scandaient des chansons hostiles &agrave; la riposte et &agrave; la gloire de leurs f&eacute;tiches", a affirm&eacute; l'ONG Cepadho."Deux ma&iuml;-ma&iuml; (miliciens) ont &eacute;t&eacute; bless&eacute;s, trois autres captur&eacute;s et une &eacute;l&egrave;ve bless&eacute;e par balle", a d&eacute;clar&eacute; &agrave; l'AFP Idriss Koma, administrateur du territoire de Mambasa o&ugrave; est situ&eacute; Biakato.Les assaillants ont &eacute;t&eacute; repouss&eacute;s par les Casques bleus de la Mission des Nations unies au Congo (Monusco) et l'arm&eacute;e congolaise, apr&egrave;s avoir caus&eacute; des d&eacute;g&acirc;ts mat&eacute;riels, selon diff&eacute;rentes sources.La semaine derni&egrave;re, les installations de la radio Amkeni, engag&eacute;e dans la diffusion de messages anti-Ebola et qui &eacute;met &agrave; Biakato ont &eacute;t&eacute; incendi&eacute;es, d'apr&egrave;s Reporters sans fronti&egrave;res (RSF).D&eacute;clar&eacute;e en ao&ucirc;t 2018, l'&eacute;pid&eacute;mie d'Ebola qui s&eacute;vit dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri a fait 2.244 morts sur 3.423 cas de contamination enregistr&eacute;s. Les activit&eacute;s de riposte contre la maladie sont r&eacute;guli&egrave;rement perturb&eacute;es en raison de l'ins&eacute;curit&eacute; due &agrave; des violences arm&eacute;es dans ces deux provinces. A cela s'ajoute la r&eacute;sistance d'une partie des populations locales (d&eacute;ni de la maladie, refus de la vaccination, de l'hospitalisation des proches contamin&eacute;s et des enterrements s&eacute;curis&eacute;s...).</p>