Grande-Bretagne/Rwanda : En Grande-Bretagne, adoption de la loi sur l’expulsion des migrants vers le

Ekitike : un avenir avec les Lions indomptables ?

Allemagne: un Gambien condamné à la perpétuité pour crime contre l'humanité

Gambie: procès sur les sirops frelatés importés d'Inde à l'origine de la mort de dizaines d'enfants

Et le Sénégal dompta le Cameroun

Gambie: le président interdit temporairement les déplacements à l'étranger du gouvernement

La Gambie rapatrie 40 de ses migrants de Tunisie

Gambie: des sirops frelatés responsables de la mort de dizaines d'enfants en 2022, selon une commission d'enquête

Gambie: des victimes du régime de Yahya Jammeh réclament justice dans les rues de Banjul

Des centaines de Gambiens victimes du régime de l'ex-président Yahya Jammeh ont marché samedi dans les rues de Banjul pour "réclamer justice", alors que se multiplient les manifestations des opposants et des partisans de l'ancien homme fort de ce petit pays d'Afrique de l'Ouest, accusé d'être responsable d'atrocités.

<p>V&ecirc;tus de t-shirts blancs frapp&eacute;s du slogan #justicemustprevail (la justice doit pr&eacute;valoir), les manifestants arboraient de grandes photos de victimes assassin&eacute;es ou port&eacute;es disparues, dont celle du correspondant de l'AFP Deyda Hydara, tu&eacute; par balle le 16 d&eacute;cembre 2004 par des s&eacute;ides de l'ex-dirigeant.Ils ont march&eacute; dans la banlieue de Banjul, scandant des slogans tels que "Nous voulons la justice et nous la voulons maintenant", ont rapport&eacute; des journalistes de l'AFP.Officier arriv&eacute; &agrave; la t&ecirc;te de la Gambie par un coup d'Etat en 1994, Yahya Jammeh a dirig&eacute; pendant 22 ans un r&eacute;gime de f&eacute;roce r&eacute;pression, marqu&eacute; par des cas de tortures, de viols et d'ex&eacute;cutions extra-judiciaires. Il a &eacute;t&eacute; pouss&eacute; &agrave; s'exiler en Guin&eacute;e-Equatoriale en janvier 2017, c&eacute;dant &agrave; une intervention militaire africaine apr&egrave;s avoir rejet&eacute; sa d&eacute;faite &agrave; la pr&eacute;sidentielle face &agrave; l'opposant Adama Barrow.Des milliers de ses partisans ont manifest&eacute; &agrave; Banjul &agrave; la mi-janvier pour r&eacute;clamer son retour d'exil, estimant que la situation n'avait fait qu'empirer depuis l'arriv&eacute;e au pouvoir d'Adama Barrow. Le nouveau pr&eacute;sident est lui-m&ecirc;me contest&eacute; par une partie de l'opinion, qui r&eacute;clame son d&eacute;part, tandis que ses supporters manifestent pour qu'il aille au bout de son mandat de cinq ans.Le ministre de la Justice, Abubacarr Tambadou, a assur&eacute; la semaine derni&egrave;re que l'ex-pr&eacute;sident Jammeh serait "imm&eacute;diatement arr&ecirc;t&eacute;" s'il revenait au pays et "poursuivi pour les plus graves affaires", dont des "crimes contre l'humanit&eacute;" mis en lumi&egrave;re par les auditions de victimes et d'ex-tortionnaires devant une Commission V&eacute;rit&eacute; et R&eacute;conciliation mise en place depuis un an.Les victimes craignent toutefois que justice ne leur soit jamais rendue, malgr&eacute; les appels pressants d'ONG internationales. "Nous demandons au gouvernement d'agir rapidement, parce qu'une justice tardive n'est pas une justice. Yahya Jammeh doit &ecirc;tre arr&ecirc;t&eacute; et jug&eacute;", a expliqu&eacute; lors de la manifestation Maron Baldeh, veuve du lieutenant Basiru Barrow, assassin&eacute; par la junte en 1994.Les association de victimes entendaient &eacute;galement protester contre l'autorisation de manifester accord&eacute;e au parti de l'ancien pr&eacute;sident, l'Alliance patriotique pour la r&eacute;orientation et la construction (APRC). Elles ont remis au gouvernement une p&eacute;tition r&eacute;clamant que ce parti soit "suspendu" jusqu'&agrave; la fin des travaux de la Commission V&eacute;rit&eacute;, pr&eacute;vue dans un an."J'ai &eacute;t&eacute; choqu&eacute;e en voyant &agrave; la t&eacute;l&eacute;vision les images de l'APRC r&eacute;clamant que Jammeh puisse rentrer. Je n'ai pas dormi cette nuit-l&agrave;", a expliqu&eacute; Nyima Sonko, veuve du leader de l'opposition Solo Sandeng, arr&ecirc;t&eacute; en avril 2016 lors d'un rassemblement pour r&eacute;clamer des r&eacute;formes politiques et dont la mort en d&eacute;tention avait galvanis&eacute; les opposants, qui s'&eacute;taient unis autour de la candidature d'Adama Barrow.</p>

Gambie: des victimes du régime de Yahya Jammeh réclament justice dans les rues de Banjul

Podcast

Grande-Bretagne/Rwanda : En Grande-Bretagne, adoption de la loi sur...

Ekitike : un avenir avec les Lions indomptables ?

A lire aussi

Allemagne: un Gambien condamné à la perpétuité pour crime contre...

Gambie: procès sur les sirops frelatés importés d'Inde à l'origine...

Et le Sénégal dompta le Cameroun

Gambie: le président interdit temporairement les déplacements à...

La Gambie rapatrie 40 de ses migrants de Tunisie

Gambie: des sirops frelatés responsables de la mort de dizaines...