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Le Caire oeuvre pour un retrait du Soudan de la "liste terroriste" américaine

Le ministre des Affaires étrangères égyptien Sameh Choukri a déclaré lundi à Khartoum que le Caire -uvrait au retrait du Soudan de la liste noire américaine des "Etats soutenant le terrorisme", un frein majeur à l'économie du pays en pleine transition.

Lors de sa visite d'un jour, M. Choukri a rencontr&eacute; Asma Mohamed Abdallah, la premi&egrave;re femme ministre des Affaires &eacute;trang&egrave;res au Soudan, ainsi que le Premier ministre Abdallah Hamdok et le g&eacute;n&eacute;ral Abdel Fattah al-Burhane qui dirige le Conseil souverain charg&eacute; de piloter la transition vers un r&eacute;gime civil.&nbsp;
L'Egypte &eacute;tait un alli&eacute; ind&eacute;fectible des g&eacute;n&eacute;raux soudanais qui ont succ&eacute;d&eacute; au pr&eacute;sident Omar el-B&eacute;chir destitu&eacute; par l'arm&eacute;e apr&egrave;s des mois de contestation.Les liens entre les deux pays voisins ont souvent &eacute;t&eacute; tendus en raison de diff&eacute;rends commerciaux et frontaliers.
Apr&egrave;s ses entretiens, M. Choukri a dit &ecirc;tre venu au Soudan pour "stimuler les relations entre les deux pays".
Il a aussi dit que son pays "soutenait le retrait du Soudan de la liste terroriste"."Nous avons soulev&eacute; la question aupr&egrave;s des Etats-Unis et nous continuerons de pousser vers (ce retrait) en coordination avec les autorit&eacute;s soudanaises", a ajout&eacute; M. Choukri.&nbsp;
L'inscription depuis des d&eacute;cennies du Soudan sur la liste noire de Washington et les sanctions am&eacute;ricaines impos&eacute;es pendant 20 ans (1997-2017) ont isol&eacute; ce pays et asphyxi&eacute; son &eacute;conomie.
La d&eacute;t&eacute;rioration &eacute;conomique a &eacute;t&eacute; en d&eacute;cembre 2018 le principal d&eacute;clencheur du mouvement de contestation qui a provoqu&eacute; la chute du r&eacute;gime d'Omar el-B&eacute;chir en avril.
Apr&egrave;s la lev&eacute;e des sanctions, le maintien du Soudan sur sa liste noire a continu&eacute; de dissuader les investisseurs &eacute;trangers.
En le pla&ccedil;ant sur cette liste, les Etats-Unis avaient accus&eacute; le Soudan de soutenir des groupes jihadistes -le fondateur du r&eacute;seau Al-Qa&iuml;da, Oussama ben Laden, a v&eacute;cu &agrave; Khartoum entre 1992 et 1996- et de violation des droits humains notamment au Darfour.
La visite de M. Choukri "inaugure un nouveau d&eacute;part dans les relations entre l'Egypte et le Soudan", a d&eacute;clar&eacute; le minist&egrave;re des Affaires &eacute;trang&egrave;res &eacute;gyptien dans un communiqu&eacute; au Caire.
Les relations entre Le Caire et Khartoum s'&eacute;taient d&eacute;t&eacute;rior&eacute;es d&eacute;but 2017 apr&egrave;s des d&eacute;clarations d'Omar el-B&eacute;chir qui avait accus&eacute; l'Egypte de soutenir les rebelles dans les zones de conflit, dont le Darfour (ouest du Soudan).
Mais la principale pomme de discorde pendant des ann&eacute;es a &eacute;t&eacute; le triangle de Hala&iuml;b, un territoire de 20.000 km2 situ&eacute; sur les rives de la mer Rouge, administr&eacute; par l'Egypte mais sur lequel le Soudan affirme avoir un "droit de souverainet&eacute;".

Le Caire oeuvre pour un retrait du Soudan de la "liste terroriste" américaine

Le ministre des Affaires étrangères égyptien Sameh Choukri a déclaré lundi à Khartoum que le Caire -uvrait au retrait du Soudan de la liste noire américaine des "Etats soutenant le terrorisme", un frein majeur à l'économie du pays en pleine transition.

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