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<div>Rachid Oukaci, vit en France depuis 1965. Peintre en b&acirc;timent, il a toujours particip&eacute; &agrave; une &eacute;lection dans son pays. En tant que r&eacute;sident alg&eacute;rien en France, sa voix est aussi importante que les autres, selon lui. &Agrave; la sortie du bureau de vote du consulat d'Alg&eacute;rie situ&eacute; dans le 11e arrondissement de Paris il affiche sa satisfaction <i>&laquo;&nbsp; L'expression m&ecirc;me de la d&eacute;mocratie, c'est de participer au vote. Je n'ai rat&eacute; aucune &eacute;lection&nbsp;&raquo;</i></div>
<div>
<p>Ce point de vue n'est pas partag&eacute; par l'ensemble de la communaut&eacute; alg&eacute;rienne vivant en r&eacute;gion parisienne...Dans le 18eme arrondissement de Paris, dans le quartier de Barb&egrave;s, des Alg&eacute;riens ont boycott&eacute; le scrutin....Nous rencontrons Amar et Smail,&nbsp;attabl&eacute;s &agrave; une terrasse de caf&eacute;.Ils d&eacute;noncent, une dictature, et r&eacute;clament la lib&eacute;ration de tous les d&eacute;tenus d'opinion<i>&laquo;&nbsp;Il y a un contexte de violences, de r&eacute;pression &eacute;norme, et ce contexte l&agrave;, on ne peut pas l'ignorer&nbsp;&raquo;</i>affirme Amar, retrait&eacute;, ancien cheminot.&nbsp;<i>&laquo; C'est une mascarade d'&eacute;lection, comme on a l'habitude de le voir depuis 1962&nbsp;&raquo;<span>&nbsp;</span></i>ajoute Smail, commer&ccedil;ant dans le quartier de la Goutte d'Or.</p>
<p>D'autres alg&eacute;riens rencontr&eacute;s n'ont pas souhait&eacute; voter, affichant leur col&egrave;re devant les nouvelles conditions impos&eacute;es par les autorit&eacute;s pour venir en Alg&eacute;rie en raison de la pand&eacute;mie de covid 19. Il va encore falloir attendre pour conna&icirc;tre le r&eacute;sultat des &eacute;lections l&eacute;gislatives dans le pays. Le principal parti islamiste MSP, a revendiqu&eacute; la victoire, mais l'autorit&eacute; &eacute;lectorale locale d&eacute;nonce des propos "infond&eacute;s". Avec 70% d'abstention, le scrutin a particuli&egrave;rement &eacute;t&eacute; boud&eacute; par les &eacute;lecteurs, un boycott impuls&eacute; par le mouvement contestataire du Hirak.</p>
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