l'humoriste congolais Ronsia Kukiel en spectacle baptisé " 243 Schengen Toseka "

Amadou et Mariam présentent "Mogolu"

IBK est mort « avec le Mali dans le cœur » - Ibrahim Touré

Mali : L'ancien président Ibrahim Boubacar Keïta est décédé

JDA : Les coups d'état en Afrique

Mali: IBK de retour à Bamako

Mali: l'ex-président Keïta a quitté l'hôpital, une évacuation à l'étranger envisagée

Mali: l'ex-président Keïta hospitalisé après un court AVC (médecin)

Mali: le président Keïta, de la poigne de fer à la main tendue

Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, à la réputation d'homme à poigne, s'est récemment converti à la politique de la "main tendue" pour tenter d'apaiser la contestation croissante dont il fait l'objet, sans parvenir à amadouer ses meneurs qui continuent à exiger son départ immédiat.

Les 5 et 19 juin, des dizaines de milliers personnes ont manifest&eacute; &agrave; Bamako &agrave; l'appel d'une coalition h&eacute;t&eacute;roclite de chefs religieux, d'hommes politiques et de la soci&eacute;t&eacute; civile, dont la figure charismatique est un imam rigoriste et patriote, Mahmoud Dicko.
Le "Mouvement du 5 juin" (M5-RFP), en r&eacute;clamant le d&eacute;part "d'IBK", exprime l'exasp&eacute;ration nourrie par les milliers de victimes ces derni&egrave;res ann&eacute;es des attaques jihadistes et des violences intercommunautaires, par le ressenti de l'impuissance de l'Etat, le marasme &eacute;conomique, la crise des services publics et de l'&eacute;cole et la perception d'une corruption r&eacute;pandue.
Le chef de l'Etat de 75 ans, au pouvoir depuis 2013, essuyait jusqu'ici sans trop de dommages les critiques d'une opposition divis&eacute;e, fort du soutien de la communaut&eacute; internationale qui voit en lui un rempart contre la menace jihadiste.
Mais le chef de l'opposition, Souma&iuml;la Ciss&eacute;, candidat malheureux face &agrave; "IBK" lors de la pr&eacute;sidentielle de 2018, est otage de pr&eacute;sum&eacute;s jihadistes depuis pr&egrave;s de trois mois et les restrictions li&eacute;es &agrave; la pand&eacute;mie de nouveau coronavirus ont renforc&eacute; les frustrations.
Les m&eacute;contents ont alors "trouv&eacute; comme bou&eacute;e de sauvetage un chef religieux tr&egrave;s politis&eacute;, Mahmoud Dicko", souligne le politologue Oumar Diakit&eacute;.
"IBK sortira affaibli de la crise", ajoute l'analyste, pour qui le pr&eacute;sident "doit rester" mais aussi "revoir sa gouvernance".
Un virage d&eacute;licat pour ce natif de Koutiala (sud), qui a gard&eacute; de sa fr&eacute;quentation de prestigieux &eacute;tablissements fran&ccedil;ais dans sa jeunesse, non seulement un phras&eacute; ch&acirc;ti&eacute;, mais aussi une conception toute jacobine du pouvoir.&nbsp;"Il est pour un pouvoir fort, centralis&eacute;, c'est s&ucirc;r", affirme un ancien compagnon de route.

- Manoeuvres de couloir -

Dans un discours t&eacute;l&eacute;vis&eacute; le 14 juin, le pr&eacute;sident Ke&iuml;ta &agrave; n&eacute;anmoins ouvert la voie &agrave; un gouvernement d'union nationale."Ma porte est ouverte et ma main toujours tendue", a-t-il d&eacute;clar&eacute;, disant se r&eacute;jouir de la "perspective de rencontrer bient&ocirc;t les acteurs du Mouvement du 5-Juin".
Un "gouvernement consensuel d'union nationale", c'est aussi ce qu'ont conseill&eacute; des m&eacute;diateurs de l'organisation r&eacute;gionale C&eacute;d&eacute;ao, dont les efforts sont soutenus par le secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de l'ONU, Antonio Guterres, inquiet de la situation politique au Mali.
Mais les dirigeants de la contestation ont d&eacute;clin&eacute; les gestes d'ouvertures du chef de l'Etat.
"Dans les circonstances actuelles, aucun gouvernement, m&ecirc;me +d'union nationale+, dont le M5-RFP n'est ni demandeur ni preneur, ne saurait r&eacute;soudre les probl&egrave;mes du Mali", ont-ils affirm&eacute; samedi, en r&eacute;it&eacute;rant leur "demande de d&eacute;mission du pr&eacute;sident Ibrahim Boubacar Ke&iuml;ta et (de) son r&eacute;gime".
"IBK a d&eacute;j&agrave; g&eacute;r&eacute; des crises et je suis s&ucirc;r qu'il va trouver les solutions", assure toutefois l'un de ses alli&eacute;s, Cheick Oumar Gadjigo."Il faut un gouvernement d'union nationale.Mais c'est le pr&eacute;sident IBK qui doit &ecirc;tre au centre", dit-il.
"Mon sentiment est qu'il y a des man&oelig;uvres de couloir entre faucons et colombes autour du pr&eacute;sident.Je n'ai aucun doute, il veut le dialogue.Mais une partie de son entourage n'en veut pas", estime un diplomate d'un pays voisin.

- Ascension fulgurante -

Ibrahim Boubacar Ke&iuml;ta a connu une ascension fulgurante sous Alpha Oumar Konar&eacute;, premier pr&eacute;sident (1992-2002) de l'&egrave;re d&eacute;mocratique du Mali.&nbsp;
Premier ministre de 1994 &agrave; 2000, M. Ke&iuml;ta, qui se r&eacute;clame de la gauche, mate alors sans &eacute;tats d'&acirc;me une crise scolaire et des gr&egrave;ves qui paralysent le Mali, et ferraille contre l'opposition.De cette p&eacute;riode, il gardera une image de fermet&eacute;.
Il se pr&eacute;sente &agrave; l'&eacute;lection pr&eacute;sidentielle de 2002 mais n'arrive qu'en troisi&egrave;me position.&nbsp;Amadou Toumani Tour&eacute;, dit "ATT", un militaire en retraite, l'emporte au second tour et se fait r&eacute;&eacute;lire d&egrave;s le premier tour en 2007, devant "IBK".&nbsp;
En mars 2012, "ATT" est renvers&eacute; par des militaires qui l'accusaient d'incurie face &agrave; la r&eacute;bellion dans le Nord du pays, un putsch qui pr&eacute;cipite la d&eacute;route de l'arm&eacute;e et la prise de contr&ocirc;le de cette r&eacute;gion par des groupes jihadistes, alli&eacute;s un temps aux rebelles avant de les supplanter.&nbsp;
A l'&eacute;lection pr&eacute;sidentielle de 2013, apr&egrave;s l'intervention internationale lanc&eacute;e &agrave; l'initiative de la France contre les jihadistes, Ibrahim Boubacar Ke&iuml;ta, consid&eacute;r&eacute; comme un recours, tient sa revanche en acc&eacute;dant au palais de Koulouba, la r&eacute;sidence officielle et les bureaux des pr&eacute;sidents maliens.&nbsp;Il sera r&eacute;&eacute;lu en 2018 face &agrave; Souma&iuml;la Ciss&eacute;.

Mali: le président Keïta, de la poigne de fer à la main tendue

Podcast

l'humoriste congolais Ronsia Kukiel en spectacle baptisé " 243...

Amadou et Mariam présentent "Mogolu"

A lire aussi

IBK est mort « avec le Mali dans le cœur » - Ibrahim Touré

Mali : L'ancien président Ibrahim Boubacar Keïta est décédé

JDA : Les coups d'état en Afrique

Mali: IBK de retour à Bamako

Mali: l'ex-président Keïta a quitté l'hôpital, une évacuation à...

Mali: l'ex-président Keïta hospitalisé après un court AVC (médecin)