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La prolongation de cet accord avait &eacute;t&eacute; conditionn&eacute; au retrait de l'arm&eacute;e malienne des abords du village de Farabougou. Finalement, apr&egrave;s expiration de l'ultimatum vendredi 16 avril, l'arm&eacute;e n'&eacute;tant pas concern&eacute;e par l'accord, son retrait n'est plus un pr&eacute;alable &agrave; la prolongation de cet accord de cessez-le-feu. C'est ce que nous explique Moussa Boubacar Bah, chef de la d&eacute;l&eacute;gation HCIM (Haut Conseil islamique au Mali) qui a men&eacute; la m&eacute;diation.
Le combat continue donc entre Famas et jihadistes. Moussa Boubacar Bah rappelle aussi que l'application de la Charia n'est pas une condition de cet accord. Les femmes ne sont pas oblig&eacute;es de se voiler dans les villages, sauf si elles vont en brousse dans des zones o&ugrave; se trouvent des jihadistes. Moussa Boubacar Bah rappelle que les discussions avec les jihadistes faisaient partie des conclusions du dialogue national inclusif tenu en d&eacute;cembre 2019.
"Nous avons m&ecirc;me demand&eacute; au minist&egrave;re malien de la R&eacute;conciliation de transformer cette commission du HCIM en une commission de bons offices et de r&eacute;conciliation pour toute l'&eacute;tendue du territoire malien. Nous avons un cr&eacute;dit aupr&egrave;s de l'ensemble de b&eacute;llig&eacute;rants. Il est urgent d'utiliser les bons offices du HCIM pour &eacute;tendre ce qui s'est pass&eacute; &agrave; Niono &agrave; l'ensemble du territoire national" selon Moussa Boubacar Bah.&nbsp;
"Partout des micros accords sont sign&eacute;s, il faut d&eacute;sormais pass&eacute; un niveau macro", selon Moussa Boubacar Bah. "C'est &agrave; l'Etat malien de prendre en mains ces dynamiques, s'il ne veut pas se retrouver en marge. Les populations ont besoin de paix" conclue-t-il.
Ecoutez l'int&eacute;gralit&eacute; de son interview ci-dessous. Des propos recueillis par St&eacute;phanie Hartmann.

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