Godwin artiste nigérian, figure montante de la scène musicale mondiale.

Mako le King, ambassadeur des rythmes traditionnels de l'ouest de la cote d'ivoire.

Le Mali appelé à "l'union sacrée" par l'Afrique de l'Ouest pour sortir de la crise

Les 15 présidents de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) se sont réunis lundi en sommet virtuel pour tenter de résoudre la crise socio-politique qui ébranle le Mali depuis juin, dont tous les acteurs ont été appelés à "l'union sacrée".

La visio-conf&eacute;rence, un format in&eacute;dit dans cette crise, a d&eacute;but&eacute; vers 10H30 GMT et s'est achev&eacute;e environ trois heures plus tard.Ses conclusions n'&eacute;taient pas disponibles dans l'imm&eacute;diat.
En ouverture du sommet, le chef de l'Etat nig&eacute;rien Mahamadou Issoufou a demand&eacute; &agrave; ses pairs d'adopter des "solutions fortes pour une sortie de crise rapide" et appel&eacute; &agrave; "l'union sacr&eacute;e de tous les Maliens".
Pr&eacute;sident en exercice de C&eacute;d&eacute;ao, il avait conduit jeudi une d&eacute;l&eacute;gation de cinq chefs d'Etat de la r&eacute;gion &agrave; Bamako, qui n'avait pas permis de r&eacute;concilier pouvoir et opposition.
Pour M. Issoufou, "l'union sacr&eacute;e"est indispensable pour &eacute;viter un effondrement de l'Etat aux cons&eacute;quences incalculables pour le pays, confront&eacute; &agrave; une crise s&eacute;curitaire depuis plus de huit ans et sanitaire avec le coronavirus, auxquelles s'ajoutent depuis deux mois de fortes tensions sociales et politiques.
Une aggravation de la situation &agrave; Bamako aurait des r&eacute;percutions dans les pays voisins comme le Niger et le Burkina Faso, &eacute;galement th&eacute;&acirc;tres d'attentats jihadistes meurtriers, "et m&ecirc;me au-del&agrave;", a averti le chef de l'Etat nig&eacute;rien.
"Le temps presse et les risques sont grands.Nous devons donc sortir de ce sommet extraordinaire avec des solutions durables et des d&eacute;cisions fortes, &agrave; m&ecirc;me de garantir la stabilit&eacute; du Mali et donc de la r&eacute;gion", a-t-il dit.
Prenant ensuite la parole depuis son palais de Koulouba, sur les hauteurs de Bamako, le pr&eacute;sident malien Ibrahim Boubacar Ke&iuml;ta, dit "IBK", a fustig&eacute; un "coup d'Etat rampant" men&eacute; par une opposition guid&eacute;e par un influent chef religieux, l'imam Mahmoud Dicko et d&eacute;sireuse selon lui de remettre en cause la la&iuml;cit&eacute; du pays.

- Quel gouvernement d'union?-

Le 10 juillet, la troisi&egrave;me grande manifestation contre le pouvoir avait d&eacute;g&eacute;n&eacute;r&eacute; en trois jours de troubles meurtriers &agrave; Bamako, les pires dans la capitale depuis 2012, qui ont fait 11 morts entre 11 et 23 morts.
La C&eacute;d&eacute;ao a propos&eacute; le 19 juillet la formation d'un gouvernement d'union nationale, qui n'a toujours pas vu le jour, et d'une nouvelle Cour constitutionnelle sur une "base consensuelle", charg&eacute;e de r&eacute;soudre le litige autour des r&eacute;sultats des l&eacute;gislatives de mars-avril, consid&eacute;r&eacute; comme le d&eacute;clencheur de la crise actuelle.
"Le Mali a aujourd'hui besoin d'une Assembl&eacute;e nationale conforme aux r&eacute;sultats des &eacute;lections l&eacute;gislatives, d'un gouvernement d'union nationale, d'une nouvelle Cour constitutionnelle (et) d'une enqu&ecirc;te sur les &eacute;v&eacute;nements des 10, 11 et 12 juillet", a affirm&eacute; lundi M. &nbsp;Issoufou.
Il a &eacute;galement redit qu'un d&eacute;part forc&eacute; du pr&eacute;sident Ke&iuml;ta serait "contraire" aux r&egrave;gles d&eacute;mocratiques de la C&eacute;d&eacute;ao.

- Fin de la tr&ecirc;ve -

Au climat d'exasp&eacute;rationnourri par des ann&eacute;es d'instabilit&eacute; s&eacute;curitaire dans le centre et le nord du pays, le marasme &eacute;conomique ou une corruption jug&eacute;e end&eacute;mique, est venue s'ajouter l'invalidation par la Cour constitutionnelle d'une trentaine de r&eacute;sultats de ces l&eacute;gislatives.
Le mouvement de contestation M5-RFP, coalition h&eacute;t&eacute;roclite de religieux, d'opposants politiques et de membres de la soci&eacute;t&eacute; civile qui m&egrave;ne la contestation, avait annonc&eacute; le 21 juillet une "tr&ecirc;ve" jusqu'&agrave; apr&egrave;s la grande f&ecirc;te musulmane de l'Aid al-Adha pr&eacute;vue le 31 juillet.
Mais des jeunes du mouvement, qui sont les fers de lance de la mobilisation, ont annonc&eacute; dimanche la reprise des manifestations apr&egrave;s le 3 ao&ucirc;t.
Entretemps, les violences se poursuivent en dehors de la capitale.Le corps du maire d'une commune de la r&eacute;gion de Tombouctou, dans le nord, a &eacute;t&eacute; retrouv&eacute; "cribl&eacute; de balles" ce weekend, une dizaine de jours apr&egrave;s avoir &eacute;t&eacute; enlev&eacute; par des hommes arm&eacute;s.
Le soldat fran&ccedil;ais d&rsquo;origine malgache tu&eacute; jeudi au Mali par un v&eacute;hicule suicide doit pour sa part recevoir dans l'apr&egrave;s-midi un dernier hommage aux Invalides, &agrave; Paris.&nbsp;

Le Mali appelé à "l'union sacrée" par l'Afrique de l'Ouest pour sortir de la crise

Les 15 présidents de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) se sont réunis lundi en sommet virtuel pour tenter de résoudre la crise socio-politique qui ébranle le Mali depuis juin, dont tous les acteurs ont été appelés à "l'union sacrée".

Podcast

Godwin artiste nigérian, figure montante de la scène musicale...

Mako le King, ambassadeur des rythmes traditionnels de l'ouest de...