Mardi 24 juin, après douze jours de guerre, le président américain Donald Trump a annoncé un cessez-le-feu entre l’Iran et Israël. Pourtant, dans les heures qui ont suivi, les deux camps ont repris les hostilités par des frappes mutuelles, avant de finalement convenir à nouveau d’un cessez-le-feu. Donald Trump s’est attribué le mérite de cette désescalade. Peut-on pour autant parler d’une victoire diplomatique pour le président américain, alors que cette trêve demeure fragile ? Myriam Benraad, politologue et spécialiste du Moyen-Orient, livre son analyse.