Écoutez Berry Ntambwe, membre du Decolonial Film Festival
Après un premier cycle dédié au Sud-Liban, l’équipe du Decolonial Film Fest met désormais en lumière « la longue histoire coloniale au Congo », jusqu’au 12 juillet, dans plusieurs cinémas indépendants d’Île-de-France.
À travers différents axes (colonisation des terres et extractions minières, luttes d’indépendance et assassinat de Patrice Lumumba, violences faites aux femmes et processus de réparations) et à travers divers genres cinématographiques, le cycle consacré à la République démocratique du Congo a pour objectif de contextualiser les enjeux actuels du pays.
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Au programme : des classiques comme Lumumba de Raoul Peck, des œuvres plus confidentielles comme Colette et Justin d’Alain Kassanda, ainsi que des films plus récents, comme Soundtrack to a Coup d'État de Johan Grimonprez.
Ce documentaire revient sur un épisode méconnu de la guerre froide, où jazz, politique et décolonisation se croisent. En 1961, en pleine crise congolaise, les musiciens Abbey Lincoln et Max Roach prennent la parole au Conseil de sécurité de l’ONU pour dénoncer l’assassinat de Patrice Lumumba.
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Fondé en 2024 par plusieurs organisations culturelles, le Decolonial Film Festival a pour dessein de « questionner les notions de colonisation, de pouvoir et de résistance » et de « proposer une nouvelle initiative culturelle » dans le paysage cinématographique français, en mettant en avant d’autres récits.
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