Gaza: Israël a accepté une trêve proposée par l'Egypte (source de sécurité)

Israël a accepté une trêve proposée par l'Egypte dans la bande de Gaza, où 31 Palestiniens dont six enfants sont morts, a indiqué une source au sein des services de sécurité égyptiens à l'AFP, précisant que Le Caire attendait désormais la réponse palestinienne.

AFRICA RADIO

7 août 2022 à 16h21 par AFP

"L'Egypte s'attelle depuis 48 heures" à obtenir une trêve "entre les deux parties", a déclaré ce responsable sous couvert d'anonymat. Jusqu'ici, "la partie israélienne a accepté", a-t-il ajouté, sans toutefois donner de détail sur le calendrier de cette trêve alors que se poursuit la plus grave confrontation entre le Jihad islamique et Israël depuis une guerre éclair l'an dernier. Le groupe armé palestinien a de son côté confirmé à l'AFP que les négociations se poursuivaient. "Des discussions sont en cours au plus haut niveau pour un retour au calme, la résistance ne cessera que lorsqu'un terme sera mis à l'agression et aux crimes de l'occupation (israélienne)", a indiqué une source en son sein. Selon le ministère de la Santé à Gaza, aux 31 morts palestiniens viennent s'ajouter 275 blessés dénombrés en deux jours dans l'enclave sous strict blocus israélien depuis quinze ans. Le Jihad islamique a affirmé dimanche avoir tiré des roquettes vers Jérusalem pour la première fois depuis le début des hostilités vendredi. Comme 97% des 585 projectiles lancés depuis Gaza, elles ont été interceptées par le bouclier antimissile israélien, d'après l'armée israélienne. L'Etat hébreu dit mener à Gaza une "attaque préventive" visant le Jihad islamique. Il a affirmé avoir tué des combattants et "neutralisé" les chefs de l'organisation, considérée comme terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne. En mai 2021 déjà, des affrontements entre Israël et des organisations armées de Gaza avaient fait en onze jours 260 morts côté palestinien, parmi lesquels des combattants, et 14 morts en Israël, dont un soldat, d'après les autorités locales. La trêve avait alors été négocié par Le Caire, premier pays arabe à avoir signé la paix avec Israël dès 1979 et parrain régulier des discussions entre groupes palestiniens.