Ghana : des députés de l'opposition boycottent le Parlement pour protester contre la détention d'un cadre de leur parti

Actus. Des dizaines de députés du Nouveau Parti Patriotique (NPP) ont boycotté les travaux du Parlement jeudi 29 mai à Accra pour dénoncer la détention prolongée de Bernard Antwi Boasiako, figure influente du parti dans la région d’Ashanti. Accusé d’exploitation minière illégale et d’irrégularités financières, Boasiako est retenu depuis 48 heures par l’Office des crimes économiques et organisés (EOCO).

Ghana : des députés de l'opposition boycottent le Parlement pour protester contre la détention d'un cadre de leur parti
Des dizaines de députés du Nouveau Parti Patriotique (NPP) ont boycotté les travaux du Parlement jeudi 29 mai . - Wikicommons

Des dizaines de députés de l'opposition du Nouveau Parti Patriotique (NPP) au Ghana ont boycotté jeudi 29 mai les travaux du
Parlement pour dénoncer la détention prolongée de Bernard Antwi Boasiako. Il  est retenu au bureau des crimes économiques et organisés (EOCO) à Accra, la capitale, selon les députés du NPP.

Il est visé par une enquête pour exploitation minière illégale et pour des irrégularités financières présumées liées à la Banque d'Export-Import du Ghana (EXIM Bank).

"Tant que l'EOCO ne prendra pas la bonne décision, nous, du NPP, protesterons en nous abstenant de siéger au Parlement et en le rejoignant. Nous allons tous dormir là-bas avec lui", a déclaré Alexander Afenyo-Markin, deputé et figure influente du parti aux médias.
La mobilisation en soutien à Bernard Antwi Boasiako a rassemblé plusieurs partisans du NPP, principalement des jeunes, qui ont bloqué les rues proches des locaux de l'EOCO avec des pneus, scandant des slogans réclamant sa libération.

L'ancien vice-président et candidat du NPP à la présidentielle, Mahamudu Bawumia, a publié mercredi 28 MAI un communiqué critiquant le manque de transparence autour de cette affaire.

"Aucun Ghanéen, quelle que soit son affiliation politique ou son statut ne devrait jamais être privé de ses droits constitutionnels", a-t-il déclaré.

La société de M. Boasiako, Akonta Mining, est dans le collimateur des autorités depuis plusieurs années pour des activités minières présumées illégales dans des réserves forestières protégées.

 

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