Affaire Slimane : le chanteur reconnu coupable de harcèlement et condamné à 10 000€ d’amende

Actus. Mardi 16 septembre 2025, le tribunal de Saint-Étienne (Loire) a condamné Slimane à 10 000 euros d’amende, dont 3 000 avec sursis, pour des faits de harcèlement commis lors d’un concert au Zénith le 17 décembre 2023. Selon Le Parisien et l’AFP, plusieurs plaintes avaient été déposées par des techniciens, mais toutes n’ont pas abouti.

Publié le 17/09/2025 à 11h00, mis à jour le 17/09/2025 à 11h28 - Par Rabaud Mathilde

Affaire Slimane : le chanteur reconnu coupable de harcèlement et condamné à 10 000€ d’amende — Slimane reconnu coupable à Saint-Étienne. - Wikicommons

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Le chanteur Slimane, 35 ans, a été jugé coupable par le tribunal correctionnel de Saint-Étienne, comme le relaient nos confrères du Parisien. La décision est tombée ce mardi 16 septembre 2025 : une amende de 10 000 euros lui a été infligée, dont 3 000 assortis d’un sursis.

Selon la procureure de la République Anne Gache cette condamnation concerne des faits de harcèlement commis via un support numérique ou électronique, le 17 décembre 2023, au Zénith de Saint-Étienne.

Des plaintes multiples, mais toutes classées sans suite

L’artiste faisait l’objet de plusieurs accusations depuis 2024. Une première plainte avait été déposée fin octobre 2024 pour harcèlement sexuel. Quelques semaines plus tard, le 18 novembre 2024, une seconde plainte visait Slimane pour agression sexuelle et tentative d’agression sexuelle.
Toutefois, le parquet a précisé que l’enquête n’avait pas permis de caractériser ces autres accusations, qui ont finalement été classées sans suite.

Des faits survenus en tournée, sous l’œil de témoins

Les événements jugés se sont produits dans le cadre du « Cupidon tour » de Slimane. Les techniciens plaignants ont assuré que les faits se seraient déroulés en présence de témoins. Selon leur avocate, Me Anne-Sophie Charrieras, certaines scènes auraient même été filmées à l’aide de téléphones portables.
La condamnation de Slimane intervient après une seconde convocation par la police stéphanoise au cours de l’été, dans le cadre d’une procédure de reconnaissance préalable de culpabilité.

Une carrière artistique fragilisée ?

Cette affaire judiciaire pourrait peser lourdement sur l’image publique de Slimane. Déjà, en février dernier, Le Parisien rappelait que l’artiste n’avait pas été invité à participer aux Enfoirés, conséquence directe des accusations portées contre lui.
La suite de sa carrière musicale reste donc incertaine, alors que son public est désormais confronté à la dimension judiciaire entourant son nom.