Après que le M23 a exprimé mardi 16 décembre son intention de se retirer de la ville d’Uvira "comme l’a demandé la médiation américaine", la RDC attend et réclame toujours le retrait "des troupes rwandaises" de l’ensemble du territoire. Le Rwanda n’a jamais reconnu officiellement son soutien au M23, mais a été directement mis en cause par Washington suite à l'offensive du M23 sur Uvira.
Des échanges sous le regard de l’administration Trump
La percée du M23 à Uvira mercredi 10 décembre intervenait quelques jours seulement après la ratification d’un accord de paix jeudi 4 décembre entre le Rwanda et la RDC à Washington. Le gouvernement américain avait alors dénoncé une "violation claire" de l’accord et avait menacé Kigali de sanctions. "Le fils, le M23, se donne en sacrifice devant le médiateur américain pour protéger le père, le Rwanda", a déclaré mercredi 17 décembre sur X Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement de RDC.
Selon lui, l'annonce faite mardi par le M23 est "un non-événement, une diversion, une distraction (...). Nous attendons le retrait des troupes rwandaises de toutes les parties de notre territoire". Il a également de nouveau accusé le président rwandais Paul Kagame de vouloir "pérenniser par la violence sa mainmise sur cette partie de notre pays", estimant que ces agissements "aggravent une situation humanitaire déjà catastrophique".
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.