Kinshasa et le groupe armé M23, soutenu par le Rwanda, ont signé samedi 15 novembre au Qatar une feuille de route destinée à déboucher sur un accord de paix global dans l’est de la RDC. Ce “Cadre de Doha” intervient après une déclaration de principe signée en juillet, qui n’avait pas stoppé les combats malgré un front resté stable depuis mars.
Un accord non contraignant
Le texte, qui comprend huit chapitres dédiés aux causes profondes du conflit, n’a “aucune clause contraignante” et ne changera pas immédiatement la situation militaire, a reconnu le M23. Les affrontements se poursuivent notamment dans le Nord-Kivu et le Sud-Kivu, où armée congolaise et milices locales tentent de contenir les rebelles.
Des enjeux régionaux majeurs
Kinshasa exige toujours le retrait des troupes rwandaises présentes en RDC. Kigali, de son côté, conditionne ce retrait à la neutralisation des FDLR, issues d’anciens responsables du génocide rwandais. Malgré un accord de paix signé en juin à Washington, RDC et Rwanda ont admis début novembre l’absence de progrès.
Le Qatar et les États-Unis en médiateurs
Le négociateur en chef du Qatar a qualifié la signature de “moment historique”, affirmant que les efforts diplomatiques se poursuivaient pour obtenir une désescalade effective sur le terrain.
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