Les négociations préliminaires entre le gouvernement congolais et le groupe armé M23, ouvertes en juillet au Qatar, accusent du retard. Prévu pour débuter officiellement ce vendredi à Doha, le dialogue formel pourrait être repoussé, selon un responsable proche du dossier. Le blocage porte notamment sur la mise en place d’un mécanisme d’échange de prisonniers.
Un accord de principe encore fragile
Le 23 juillet, les deux parties avaient signé une déclaration d’intention engageant la mise en œuvre de plusieurs mesures concrètes avant le lancement des pourparlers officiels. Mais selon la source citée par l’AFP, les négociations sur les modalités de l’échange de prisonniers "prennent plus de temps que prévu", retardant tout le processus.
Malgré ce contretemps, "des progrès sont réalisés", assure le même responsable, qui espère une accélération dès qu’un accord sur ce point sera trouvé.
Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk, s’est dit "consterné" par les attaques récentes du M23, qui ont causé la mort de plus de 319 civils en juillet dans la province du Nord-Kivu. Les violences dans l’Est de la RDC, région minière instable depuis trois décennies, ont connu une recrudescence avec une offensive du M23 soutenue par des éléments rwandais.
Les combats ont causé des milliers de morts et des déplacements massifs, aggravant la crise humanitaire dans cette zone stratégique, frontalière du Rwanda.
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