À la tribune de l’ONU, Emmanuel Macron a appelé mardi 23 septembre à un sursaut collectif face à la crise qui ravage l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Le président français a confirmé la tenue en octobre, à Paris, d’une conférence humanitaire destinée à « faire converger les initiatives de paix » et à répondre aux besoins urgents des populations déplacées dans les Kivu.
Trois décennies de violences ininterrompues
Riche en ressources minières, l’est de la RDC reste déchiré par des conflits armés depuis près de trente ans. Depuis 2021, la résurgence du M23, soutenu par le Rwanda voisin, a relancé la spirale de la guerre. En quelques mois, les rebelles se sont emparés de Goma puis de Bukavu, deux villes stratégiques. Les affrontements ont déjà fait des milliers de morts et déplacé des centaines de milliers de civils, selon l’ONU.
Paix fragile, tensions persistantes
Malgré un cessez-le-feu annoncé le 19 juillet à Doha et un accord de paix signé entre Kinshasa et Kigali à Washington, la situation reste explosive. De nouveaux combats opposent ces derniers jours le M23 à l’armée congolaise, et une offensive rebelle contre Uvira, ville stratégique du Sud-Kivu, est redoutée par les observateurs.
« Rendre l’espoir aux populations »
« La souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC doivent être respectées », a martelé Emmanuel Macron, soulignant l’urgence de protéger les civils et de « rendre l’espoir » aux populations des Kivu. Avec la conférence de Paris, la France entend mobiliser partenaires et bailleurs pour tenter d’apporter une réponse humanitaire d’envergure à une crise qui menace la stabilité de toute la région des Grands Lacs.
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