Les États-Unis ont critiqué ce jeudi 25 septembre l'agenda du forum du G20 actuellement présidé par l'Afrique du Sud. Ils promettent de réformer le groupe des puissances mondiales lorsqu'ils en prendront la présidence l'année prochaine.
"Pas de diversité, d'équité et d'inclusion, ni de budget sensible au genre. Deuxièmement, nous rationaliserons les processus au sein du G20", a déclaré Allison Hooker, sous-secrétaire d'Etat aux affaires politiques qui s'exprimait en lieu et place de Marco Rubio lors d'une réunion ministérielle des pays du G20 en marge de l'Assemblée générale de l'ONU à New York.
Les États-Unis veulent changer le fonctionnement du G20 quand ils en auront la présidence
La haute diplomate américaine a dénoncé, lors de son intervention jeudi 25 septembre, les "heures passées" à discuter de ces programmes, détournant le G20 de sa vocation originelle, à savoir la coopération économique, et promis d'y revenir sous la présidence de Donald Trump.
As @UnderSecStateP stated today, the United States is focused on results, not just statements. Under President Trump’s leadership, the United States will ensure America’s 2026 G20 presidency produces real economic outcomes that strengthen our economy and benefit the American… pic.twitter.com/KV2VBqKuW2
— Bureau of International Organization Affairs (@State_IO) September 25, 2025
La présidence tournante du G20, qui rassemble les plus puissantes économies mondiales, est assurée cette année par l'Afrique du Sud, premier pays du continent africain à être à la tête du groupe.
Donald Trump absent au sommet du G20
Les chefs d'États et de gouvernement du G20 doivent se rencontrer en novembre en Afrique du Sud. Mais le président américain Donald Trump s'en prend régulièrement à Pretoria, accusée de persécuter des fermiers blancs.
Il a confirmé qu'il ne se rendrait pas au rassemblement des dirigeants du G20, et que les États-Unis y seraient représentés par le vice-président JD Vance.
Depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier, Donald Trump mène une croisade contre les programmes de promotion de la diversité, de l'équité et de l'inclusion (DEI) et démantèle les politiques qui favorisent les minorités raciales ou les personnes transgenres dans la société américaine. Les États-Unis font de même dans les instances de l'ONU.
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