Son sourire et sa joie de revivre une Marseillaise en Bleu ont fait plaisir à voir. Six ans après sa dernière apparition, Florian Thauvin a retrouvé Clairefontaine début octobre, en remplacement de Bradley Barcola, blessé, avant les matchs face à l'Azerbaïdjan vendredi 10 et l'Islande lundi 13 octobre. Un come-back inattendu pour un joueur que beaucoup pensaient rangé au rayon des souvenirs de 2018. À 32 ans, l’ancien champion du monde semble rajeuni depuis son retour en Ligue 1, et son bon début de saison avec le RC Lens interroge : jusqu’où peut-il aller ?
Un nouveau souffle à Lens
Parti relancer sa carrière au Mexique puis en Italie, Florian Thauvin a connu des passages contrastés avant de retrouver l’Hexagone. À Lens, il a rapidement conquis Bollaert : déjà deux buts, dont un dans le derby face à Lille (3-0), et une influence offensive retrouvée. S’il n’est plus l’ailier virevoltant de ses jeunes années à l’OM, il s’affirme aujourd’hui comme un joueur plus complet, capable d’occuper l’axe et de guider ses coéquipiers.
Une expérience précieuse pour les Bleus
En rappelant Florian Thauvin, Didier Deschamps ne s’offre pas seulement une option de plus sur le plan offensif. Il récupère aussi un joueur d’expérience, champion du monde en 2018, qui a porté le brassard de capitaine à l’Udinese et qui connaît la pression des grands rendez-vous. Dans un groupe qui se rajeunit avec l’émergence de Bradley Barcola, Désiré Doué ou encore Rayan Cherki, sa maturité peut constituer un atout.
Une route encombrée vers 2026
Reste que la concurrence est féroce. Devant Florian Thauvin se dressent Ousmane Dembélé, Kingsley Coman, Cristopher Nkunku, Bradley Barcola et bien sûr Michael Olise. Autant de talents installés qui limitent ses chances de gratter une place parmi les 26 appelés pour la Coupe du monde. Pour espérer, il devra enchaîner une saison pleine, rester décisif et montrer qu’il peut encore faire la différence face aux défenses internationales.
Le retour de Florian Thauvin en Bleu est déjà en soi une belle histoire, celle d’un joueur qui refuse de disparaître. Mais pour transformer ce rappel ponctuel en ticket pour la Coupe du monde 2026, il devra dépasser son statut de joker et s’imposer comme une véritable alternative dans le riche arsenal offensif tricolore. À lui d’écrire la suite.
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