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_ NATHALIE BAJOS Sociologue-démographe (Inserm), _ MICH�?LE FERRAND Sociologue (CNRS), _ LAURENCE MEYER Médecin épidémiologiste, (université Paris-Sud), _ CAROLINE MOREAU Médecin épidémiologiste, (Inserm),_ JOSIANE WARSZAWSKI médecin épidémiologiste (université Paris-Sud) Selon l'étude du kinésithérapeute français M.Nissand et l'avis des spécialistes de la santé cités ci-dessus, les conséquences du nombre d'avortement ou d'interruption volontaire de grossesse (IVG) pratiqué par les jeunes filles notamment les mineurs ne sont plus dramatiques. Dans le contexte qui est le nôtre, l'avortement volontaire se définit comme l'interruption du f�?tus avant la naissance naturelle. L'avortement est généralement perçu comme un danger pour ses séquelles sur l'intégrité physique ou psychique sur la jeune fille. D'après cette étude de spécialistes, les jeunes seraient à l'abri de l'impact de ce phénomène. Cependant des mesures sont proposées afin de réduire ce taux croissant de grossesses non-désirées et prévenir l'interruption volontaire de grossesse. Depuis 2009 le taux d'avortement chez les jeunes et aussi des mineurs est à la hausse de près de 34% par rapport aux années 90. Pourtant le nombre de rapport sexuels précoces est resté constant depuis 30 ans.Comment expliquer le fort taux de croissance de l'IVG, malgré les campagnes de sensibilisation autour de la contraception et la facilité d'accès et la gratuité des contraceptions d'urgence pour les mineurs en France ?L'avortement serait-il pris comme une solution de facilité par les jeunes ?Contraception d'urgenceCe constat révèle également le trop faible recours à la contraception d'urgence en cas d'échec du préservatif et des autres méthodes préventives, ce qui pourrait discréditer la formation des professionnels de santé et des politiques contraceptives. Il n'existe certes pas de contraception idéale, néanmoins il existe plusieurs moyens de contraceptions adaptés à divers mode de vie en dehors des plus connus comme la pilule pour les femmes et le préservatif pour les hommes.Bien que l'IVG soit légale dans certains pays dont la France, les conséquences quelles qu'elles soient ne sont donc pas pour autant à rejeter du revers de la main. Si pour les spécialistes occidentaux, l'hypothèse de l'infertilité et des conséquences provoquées par l'IVG sont erronées en occident, ce n'est pas le cas en Afrique ou pauvreté rime avec danger. En Afrique les taux d'avortements provoqués ou souvent mal faits par manque de moyens causent de graves séquelles chez la femme tel que les traumatismes, les infections des trompes par adhérences utérines suite à des cicatrices laissées par le curetage, la dilatation excessive du col de l'utérus etc.�?� Et d'autres difficultés liées à la conception comme l'infertilité et de la stérilité féminine.Divers facteurs justifient le recours des jeunes à l'avortement et varient en fonction de la société, la personnalité et les circonstances, les plus récurrentes étant le manque de moyens financiers, le souhait de réussir sa scolarité et son projet professionnel, l'inaccessibilité à l'information, la mauvaise utilisation des méthodes contraceptives, le regard de la société, la religion et des idées reçues�?� Disons que certaines femmes sont profondément perturbées après la pratique de l'IVG tandis que d'autres la vivent comme un événement fondateur de leur vie d'adulte. Quelles que soient les raisons d'une grossesse non désirée, l'IVG (Interruption volontaire de grossesse) reste un acte difficile à vivre mais surmontable. L'essentiel serait avant tout d'agir en temps et en heure. VERONIQUE AHOUDJI

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