La libre antenne du vendredi

Problème de visas

Fécafoot/Cameroun :"Il y a une reprise en main des Lions Indomptables par Paul Biya" 

Tout Ça Selavie - One Woman Show

 La place des masques et boucliers en Afrique par l'artiste Chiron

Présidentielle Cameroun 2025 : " il faut une candidature unique de l'opposition" estime Désiré Sikati

Cameroun, mort Martinez Zogo : " pas de volonté politique pour mener l'enquête" estime Marion Obam

Can2023 : L’API présente les atouts du Cameroun aux investisseurs à Abidjan   

Cameroun anglophone: l'armée accusée d'une tuerie par HRW, législatives partiellement annulées

Le meurtre d'une vingtaine de civils, dont 13 enfants, le 14 février au Cameroun anglophone en proie à un sanglant conflit séparatiste, a été perpétré par les "forces gouvernementales" et une milice peule alliée, a accusé mardi Human Rights Watch (HRW).

Et dans la soir&eacute;e, le Conseil constitutionnel a annul&eacute; les l&eacute;gislatives du 9 f&eacute;vrier dans une partie des deux r&eacute;gions peupl&eacute;es par la minorit&eacute; anglophone camerounaise qui avait largement ignor&eacute; le scrutin, en soutien aux ind&eacute;pendantistes ou bien par crainte de ces groupes arm&eacute;s qui leur avaient interdit d'aller voter.
"Les forces gouvernementales et des membres de l'ethnie peule ont tu&eacute; au moins 21 civils, dont 13 enfants et une femme enceinte (...) dans des conditions horribles", &eacute;crit HRW dans un rapport.
L'arm&eacute;e a d&eacute;menti d&egrave;s les premiers jours, assurant qu'il s'agissait des cons&eacute;quences d'un "malheureux accident" - l'explosion de conteneurs de carburant cons&eacute;cutive &agrave; des &eacute;changes de tirs entre soldats et rebelles s&eacute;paratistes - et n'a &eacute;voqu&eacute; la mort que de 5 civils.
- Une majorit&eacute; d'enfants tu&eacute;s -

Survenu le 14 f&eacute;vrier dans le quartier Ngarbuh du village de Ntumbo, dans la r&eacute;gion du Nord-Ouest, le drame a co&ucirc;t&eacute; la vie, selon l'ONU, &agrave; 23 civils, dont 15 enfants - neuf de moins de 5 ans - et deux femmes enceintes.&nbsp;
"Les meurtres de civils, y compris d'enfants, dans des conditions horribles sont des crimes odieux qui devraient faire l'objet d'enqu&ecirc;tes effectives et ind&eacute;pendantes et leurs responsables devraient &ecirc;tre traduits en justice", poursuit HRW.
Pour l'ONG, qui cite des t&eacute;moignages, les meurtres ont &eacute;t&eacute; commis par 10 &agrave; 15 "militaires du Bataillon d'Intervention Rapide (BIR), unit&eacute; d'&eacute;lite de l'arm&eacute;e camerounaise, et au moins 30 Peuls arm&eacute;s".
"Ils ont incendi&eacute; cinq maisons, pill&eacute; de nombreux autres biens et pass&eacute; &agrave; tabac des habitants.Les cadavres de certaines des victimes ont &eacute;t&eacute; retrouv&eacute;s carbonis&eacute;s dans leurs maisons", assure HRW dans un rapport, se r&eacute;f&eacute;rant aussi &agrave; des images satellite.
L'ONG affirme que des "milices d'auto-d&eacute;fense" peules accus&eacute;es par les s&eacute;paratistes d'&ecirc;tre "proches du gouvernement" ont attaqu&eacute; dans un pass&eacute; r&eacute;cent "des communaut&eacute;s o&ugrave; des s&eacute;paratistes arm&eacute;s sont r&eacute;put&eacute;s op&eacute;rer".
"Les s&eacute;paratistes arm&eacute;s ont pris pour cible les Peuls pour s'emparer de leur b&eacute;tail", explique aussi HRW.
-"Pressions" de Macron sur Biya-

Samedi, le pr&eacute;sident fran&ccedil;ais Emmanuel Macron avait promis &agrave; un militant camerounais qui l'avait interpell&eacute; &agrave; Paris, en marge d'une visite au Salon de l'agriculture, de mettre "le maximum de pression" sur le chef de l'Etat Paul Biya pour que cessent "des violences au Cameroun qui sont intol&eacute;rables".
Lundi,&nbsp;les services de l'inamovible pr&eacute;sident, 87 ans dont 37 au pouvoir, s'&eacute;taient offusqu&eacute;s de ces propos, les qualifiant de "surprenants".
Depuis 2017, les combats entre militaires et groupes arm&eacute;s s&eacute;paratistes, mais aussi les exactions et crimes commis par les deux camps selon les ONG, a fait plus de 3.000 morts en trois ans et 700.000 d&eacute;plac&eacute;s.
C'est pr&eacute;cis&eacute;ment dans ces deux r&eacute;gions que le Conseil constitutionnel a annul&eacute; mardi soir les &eacute;lections l&eacute;gislatives du 9 f&eacute;vrier, dans 10 circonscriptions du Nord-Ouest et dans l'une du Sud-Ouest.
-Faible participation-

Les s&eacute;paratistes arm&eacute;s avaient appel&eacute; les Camerounais &agrave; ne pas aller voter le 9 f&eacute;vrier pour les l&eacute;gislatives et les municipales, mena&ccedil;ant ceux qui le feraient.
Le scrutin s'est d&eacute;roul&eacute; dans le calme dans tout le pays &agrave; l'exception d'un incident dans le Nord-Ouest.L'un des deux principaux partis de l'opposition &agrave; Paul Biya avait appel&eacute; au boycott.&nbsp;
La participation a &eacute;t&eacute; "faible" cependant dans tout le pays, selon l'Union africaine, mais tout particuli&egrave;rement dans les zones anglophones.
Ni les r&eacute;sultats officiels, ni le taux de participation n'ont &eacute;t&eacute; rendus publics &agrave; ce jour.
La date du nouveau scrutin dans les circonscriptions o&ugrave; le Conseil constitutionnel a annul&eacute; le vote n'a pas &eacute;t&eacute; rendue publique, pas plus que les raisons de sa d&eacute;cision.

Cameroun anglophone: l'armée accusée d'une tuerie par HRW, législatives partiellement annulées

Le meurtre d'une vingtaine de civils, dont 13 enfants, le 14 février au Cameroun anglophone en proie à un sanglant conflit séparatiste, a été perpétré par les "forces gouvernementales" et une milice peule alliée, a accusé mardi Human Rights Watch (HRW).

Podcast

La libre antenne du vendredi

Problème de visas

A lire aussi

Fécafoot/Cameroun :"Il y a une reprise en main des Lions...

Tout Ça Selavie - One Woman Show

La place des masques et boucliers en Afrique par l'artiste Chiron

Présidentielle Cameroun 2025 : " il faut une candidature unique de...

Cameroun, mort Martinez Zogo : " pas de volonté politique pour...

Can2023 : L’API présente les atouts du Cameroun aux investisseurs à...