Au stade Mohammed V de Casablanca, le Mali a longtemps dicté le rythme face à une sélection zambienne regroupée et attentive. Les Aigles ont rapidement pris le contrôle du ballon, multipliant les phases de possession et les incursions dans le camp adverse.
Mamadou Sangaré et Lassine Sinayoko ont été les principaux animateurs offensifs, mais ils se sont heurtés à un Willard Mwanza impérial dans les cages zambiennes. Le gardien des Chipolopolo s’est notamment illustré en repoussant un penalty d’El Bilal Touré, maintenant son équipe à flot.
Sinayoko libère les Aigles
La domination malienne a fini par payer. À la 25e minute, Lassine Sinayoko a profité d’une situation confuse dans la surface pour décocher une frappe puissante sous la barre transversale. Un but mérité qui récompensait la maîtrise collective des Aigles.
Après l’ouverture du score, le Mali a continué de contrôler le jeu sans toutefois parvenir à faire le break, laissant la Zambie dans le match.
La Zambie patiente et frappe à la dernière seconde
Plus entreprenante en seconde période, la Zambie a cherché à exploiter les contres, notamment par Fashion Sakala. La défense malienne, bien en place, et le gardien Diaby ont longtemps contenu les assauts.
À vingt minutes du terme, le sélectionneur malien a choisi de sécuriser l’avantage avec un double changement à vocation défensive. Un choix qui n’a pas empêché la pression zambienne de monter.
Dans le temps additionnel (90+2), Patson Daka a profité d’un marquage approximatif pour placer une tête plongeante décisive, arrachant l’égalisation et un point précieux pour les Chipolopolo.
Un nul frustrant pour le Mali
Le Mali peut nourrir des regrets. Supérieurs techniquement et tactiquement, les Aigles ont manqué de réalisme pour tuer le match. La Zambie, solide mentalement, a su exploiter la moindre faille pour revenir au score.
Un résultat nul (1-1) qui illustre une vérité du football : dominer n’est pas gagner.
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