Ajaccio : un homme armé d’un couteau abattu par la police, la piste terroriste écartée

Actus. Un homme de 26 ans, armé d’un couteau et menaçant des passants en plein centre d’Ajaccio, a été mortellement touché par des tirs de police samedi 20 décembre. Le parquet écarte à ce stade tout mobile terroriste.

Publié le 21/12/2025 à 17h55 - Par Rédaction Africa Radio / AFP

Ajaccio : un homme armé d’un couteau abattu par la police, la piste terroriste écartée — Un homme armé d’un couteau menaçait des passants lorsqu’il a été confronté à des policiers de la police nationale - Illustration - DR.

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Les faits se sont déroulés samedi 20 décembre à la mi-journée sur le cours Napoléon, l’une des artères les plus fréquentées du centre-ville d’Ajaccio, en Corse. Un homme armé d’un couteau menaçait des passants lorsqu’il a été confronté à des policiers de la police nationale.

Selon le procureur de la République d’Ajaccio, Nicolas Septe, les forces de l’ordre ont d’abord tenté de neutraliser l’individu à l’aide d’un pistolet à impulsion électrique. Cette tentative étant restée sans effet, l’un des policiers a fait usage de son arme à feu à plusieurs reprises. L’homme est décédé sur place.

Un ressortissant sénégalais âgé de 26 ans

La victime est un homme de 26 ans, de nationalité sénégalaise, a précisé le parquet, confirmant une information de France 3 ViaStella. Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent l’individu avançant rapidement à pied, couteau en main, tandis que les policiers le tiennent en joue.

Le secteur a immédiatement été bouclé et le cours Napoléon fermé à la circulation afin de sécuriser la zone et de permettre les premières constatations.

Deux enquêtes ouvertes par le parquet

Conformément à la procédure, une enquête a été ouverte pour « homicide volontaire aggravé » visant le policier auteur des tirs. Une seconde procédure concerne l’assaillant, pour « tentative d’homicide aggravé », en raison des menaces proférées à l’encontre des passants.

À ce stade, l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) n’a pas été formellement saisie, mais se tient « en observation », a indiqué le procureur.

La piste terroriste écartée

Face aux interrogations suscitées par l’usage de l’arme à feu, la justice a tenu à lever toute ambiguïté.
« Je peux écarter à ce stade un attentat terroriste, puisqu’à aucun moment l’individu n’aurait proféré de menaces en ce sens », a déclaré Nicolas Septe sur place.

Les investigations se poursuivent afin d’établir précisément les circonstances de l’intervention policière et le profil de l’homme impliqué.