Un homme de 30 ans, réfugié soudanais et sans domicile fixe, a été tué jeudi 18 septembre par la police à La Seyne-sur-Mer (Var). L’individu, porteur d’un sabre d’abattis de plusieurs dizaines de centimètres, avait été repéré aux abords d’une école maternelle, selon le procureur de Toulon, Samuel Finielz.
Un parcours marqué par l’instabilité
Arrivé en France il y a une dizaine d’années, l’homme bénéficiait de la protection subsidiaire, une forme de statut lié à la situation de son pays d’origine. Il avait déjà été condamné pour port d’armes prohibées : une amende en 2024 puis une interdiction de cinq ans de détenir ou porter une arme en 2025.
Une confrontation violente avec la police
Alertés par un riverain, les policiers sont intervenus alors que l’homme ne se trouvait plus devant l’école. Des témoins rapportent qu’il aurait giflé des enfants plus tôt dans la journée, après des tensions liées à son squat. Face aux forces de l’ordre, il s’est montré menaçant. Les policiers ont d’abord utilisé leur taser avant d’ouvrir le feu. L’homme a été transporté à l’hôpital où il est décédé une heure plus tard.
Une enquête en cours
La justice a confirmé vendredi 19 septembre qu’une enquête était ouverte pour déterminer précisément le déroulement des faits. Ce drame soulève de nouvelles interrogations sur le suivi des personnes vulnérables, en situation de précarité et déjà signalées pour des comportements violents.
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