La Charity Commission britannique a rendu mercredi 6 août ses conclusions dans l’affaire opposant le prince Harry à la présidente du conseil d’administration de Sentebale, son ONG africaine de lutte contre le sida. Le régulateur n’a trouvé aucune preuve de harcèlement, de misogynie ou de discrimination, comme l’accusait Sophie Chandauka, avocate zimbabwéenne et dirigeante de l’association.
Un échec collectif de gouvernance
Si le prince est blanchi, le rapport épingle toutefois l’ensemble des protagonistes pour avoir laissé le conflit dégénérer sur la place publique. L’ONG, fondée en 2006 au Lesotho par Harry et le prince Seeiso, souffre de faiblesses de gouvernance : rôle flou des dirigeants, manque de régulation interne et impact sévère sur sa réputation.
L’ombre de Diana et un engagement compromis
Ce désengagement du prince Harry, l’un de ses derniers liens caritatifs post-Megxit, marque un tournant. Sentebale était née de sa volonté de perpétuer l’œuvre de sa mère, la princesse Diana. Le régulateur appelle désormais à une restructuration urgente pour restaurer la mission humanitaire de l’organisation.
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