Présidentielle en Côte d'Ivoire : des cadres de l’opposition entendus par la police, tensions croissantes à Abidjan

Actus. Six figures de l’opposition ivoirienne, dont un député et un vice-président de parti, ont été longuement auditionnées à Abidjan. Le climat politique se tend à l’approche de la présidentielle.

Présidentielle en Côte d'Ivoire : des cadres de l’opposition entendus par la police, tensions croissantes à Abidjan
Six responsables de l’opposition, dont le député PDCI Yohou Dia Houphouët (photo) et le vice-président du PPA-CI Damana Pickass, ont été entendus par la police - FB - Yohou Dia Houphouët

Climat politique sous tension avant le scrutin du 25 octobre

Des cadres convoqués, puis relâchés

À deux mois de la présidentielle ivoirienne, les tensions montent. Mardi 5 août, six responsables de l’opposition, dont le député PDCI Yohou Dia Houphouët et le vice-président du PPA-CI Damana Pickass, ont été entendus par la police d’Abidjan dans le cadre d’une enquête sur des violences survenues le week-end dernier. Auditionnés par la Direction de la surveillance du territoire (DST), ils ont été libérés mercredi 6 août à l’aube après de longues heures d’interrogatoire.

Des accusations de harcèlement politique

Le PPA-CI et le PDCI dénoncent une tentative d’intimidation. Damana Pickass a qualifié les auditions de « pénibles, longues, harassantes, à la limite de la torture ». Dans la nuit de vendredi à samedi, un bus a été incendié et une voiture de police dégradée, ce qui a entraîné l’arrestation de 11 personnes. Le PPA-CI nie toute implication dans ces violences.

Ouattara veut rassurer avant la fête nationale

Dans un discours à la nation prononcé mercredi 6 août au soir, à la veille de la fête de l’indépendance, le président Alassane Ouattara — candidat à un quatrième mandat — a affirmé que « toutes les mesures ont été prises pour garantir un scrutin apaisé, sécurisé et démocratique ». Il a aussi annoncé des hausses de primes pour les fonctionnaires et retraités, « pour que la croissance soit partagée ».

Une marche sous surveillance

L’opposition réunie au sein d’un « Front Commun » appelle à manifester samedi à Yopougon pour exiger des élections inclusives. Mais la pression sécuritaire pourrait peser sur la mobilisation.

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