"La décision de m'écarter de l'élection présidentielle de 2025 a été prise de longue date par le régime Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC)", a réagi le candidat refoulé du Mouvement Africain pour la Nouvelle Indépendance et la Démocratie (Manidem) dans une vidéo intitulée "déclaration au sujet du rejet arbitraire de ma candidature à l'élection présidentielle".
« DECLARATION AU SUJET DU REJET ARBITRAIRE DE MA CANDIDATURE À L'ELECTION PRESIDENTIELLE DU 12 OCTOBRE 2025.
— KamtoNoBeSick 🇨🇲 (@IamBowbee) August 7, 2025
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STATEMENT ON THE ARBITRARY REJECTION OF MY CANDIDACY FOR THE PRESIDENTIAL ELECTION OF 12 OCTOBER 2025. »
Source : Maurice Kamto… https://t.co/BX7xpL8jSK pic.twitter.com/1yIY7ZxIas
Maurice Kamto dénonce des manœuvres du pouvoir afin de l’écarter
Mardi, la Cour constitutionnelle avait définitivement rejeté le recours de Maurice Kamto contre la décision d'Elections Cameroon (ELECAM) qui n'a pas retenu sa candidature au cours d'une première sélection fin juillet en raison du dépôt par un autre candidat d'un dossier sous la même étiquette du Manidem. "Le régime en place s'est empressé de fabriquer un nouveau président du Manidem ainsi que son dossier de candidature pour créer artificiellement ce qu'on a appelé pluralité d'investitures", a accusé M. Kamto dans son discours.
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Ancien président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) avec lequel il était arrivé deuxième à l'élection présidentielle de 2018, Maurice Kamto avait démissionné fin juin de son parti et choisi de se présenter avec le Manidem. En vertu du code électoral, seuls les partis disposant d'élus au Parlement ou dans les conseils municipaux peuvent participer à la présidentielle. Or le MRC a boycotté les dernières élections législatives et municipales en 2020. Maurice Kamto accuse également le pouvoir d'avoir reporté les législatives et les municipales initialement prévues pour février 2025 "afin d'empêcher le MRC d'avoir des élus et de pouvoir présenter son candidat à l'élection présidentielle d'octobre prochain". Celui-ci n'a pour le moment pas donné de consigne de vote, assurant que "la lutte continue".
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