Nicolas Sarkozy condamné : l’ex-président dénonce une “violation de l’État de droit” et promet de se battre

Actus. Condamné à cinq ans de prison pour association de malfaiteurs, Nicolas Sarkozy dénonce une injustice dans un entretien au Journal du Dimanche daté du 28 septembre 2025, affirmant son innocence et sa détermination à se battre jusqu’au bout.

Nicolas Sarkozy condamné : l’ex-président dénonce une “violation de l’État de droit” et promet de se battre
L’ancien président de la République Nicolas Sarkozy a été condamné jeudi 25 septembre 2025 par le tribunal correctionnel de Paris à cinq ans d’emprisonnement - DR.

L’ancien président de la République Nicolas Sarkozy a été condamné jeudi 25 septembre 2025 par le tribunal correctionnel de Paris à cinq ans d’emprisonnement, dont deux avec mandat de dépôt à effet différé, pour association de malfaiteurs. Relaxé des autres chefs d’accusation liés à l’affaire libyenne, il fera appel. Malgré cette procédure, l’exécution provisoire n’est pas suspendue et une incarcération pourrait intervenir prochainement.

Une condamnation qu’il juge “injuste et infamante”

Dans un entretien exclusif au Journal du Dimanche, Nicolas Sarkozy se dit “serein” face à ce jugement qu’il qualifie d’injuste. Il insiste : “il n’y a jamais eu un centime d’argent libyen dans ma campagne”. L’ex-président dénonce une incohérence dans la condamnation pour association de malfaiteurs, basée selon lui sur la possibilité hypothétique que ses collaborateurs aient envisagé des financements illégaux.

Exécution provisoire et humiliation

Le principal point de friction reste l’exécution provisoire. “Toutes les limites de l’État de droit ont été violées”, affirme-t-il. Selon Sarkozy, cette mesure exceptionnelle n’était pas demandée par le Parquet national financier et ne repose sur aucun élément concret de trouble à l’ordre public. Il souligne sa transparence : présence à toutes les audiences, réponses détaillées pendant plus de 30 heures et aucune fuite ni candidature présidentielle en cours.

Un soutien massif des Français et des responsables politiques

Bouleversé par les milliers de messages de soutien reçus, Nicolas Sarkozy souligne l’importance de ce soutien pour sa famille et ses proches. Il rappelle également les marques de solidarité de plusieurs responsables politiques, y compris du Premier ministre et du président de la République. Malgré cette condamnation, il refuse toute grâce présidentielle, affirmant qu’elle impliquerait de reconnaître une culpabilité qu’il rejette catégoriquement.

Un combat pour l’État de droit

Pour l’ex-président, ce jugement dépasse le cadre personnel. “Ce qui est en cause, c’est l’État de droit”, déclare-t-il. Nicolas Sarkozy promet de poursuivre sa bataille judiciaire et médiatique, déterminé à défendre son honneur et à démontrer l’injustice de cette condamnation historique.

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