La phase de groupes de la CAN 2025 touche à sa fin et, ce mercredi 31 décembre à 17h, l’Algérie retrouve la Guinée équatoriale pour une affiche aux enjeux contrastés. D’un côté, des Fennecs solides, déjà qualifiés et installés dans une dynamique maîtrisée. De l’autre, un Nzalang Nacional éliminé, mais décidé à ne pas quitter la compétition dans l’anonymat.
Si le classement semble figé, la rencontre n’a rien d’un match sans saveur. À ce stade du tournoi, chaque prestation compte, autant pour l’image que pour la suite.
Guinée équatoriale : l’honneur comme ultime moteur
Avec deux défaites en deux matches, zéro point au compteur et des difficultés dans tous les compartiments du jeu, la Guinée équatoriale traverse une CAN compliquée. Défense fébrile, animation offensive limitée, repères collectifs fragiles : le constat est sévère.
À ces difficultés sportives s’ajoutent les incertitudes physiques autour de Pedro Obiang et Santiago Eneme, sortis blessés lors de la dernière journée. Deux absences potentielles majeures pour une équipe déjà en quête de solutions.
Pour autant, le sélectionneur Juan Micha refuse toute résignation.
« La qualification n’est plus possible, mais ce match compte pour notre dignité », a-t-il affirmé. Face à l’un des favoris du tournoi, la Guinée équatoriale promet engagement et discipline, avec l’espoir de laisser une image plus fidèle à son potentiel.
L’Algérie avance sans bruit, mais avec autorité
Deux matches, deux victoires, six points : l’Algérie a parfaitement négocié son entrée dans cette CAN 2025. Qualifiés pour les huitièmes de finale, les Fennecs abordent ce dernier match de groupe avec calme et assurance, mais sans relâchement.
« Être qualifiés ne signifie pas lever le pied », a prévenu Vladimir Petkovic. L’objectif est clair : sécuriser la première place du groupe et conserver une dynamique positive à l’approche des matches à élimination directe.
Ce rendez-vous pourrait aussi permettre au sélectionneur algérien d’ajuster sa gestion d’effectif, dans un tournoi long et exigeant.
Gestion de l’effectif et vigilance médicale
Déjà qualifiée, l’Algérie devra toutefois composer avec des absences. Samir Chergui et Jaouen Hadjam sont officiellement forfaits, blessés lors de la rencontre face au Burkina Faso. Le staff médical se veut néanmoins rassurant, espérant les récupérer pour la phase finale.
Dans ce contexte, certains remplaçants pourraient saisir leur chance, sans que l’exigence collective ne soit revue à la baisse. « Chaque match est important à la CAN », rappelle le staff algérien, conscient que le moindre relâchement peut coûter cher.
Un match piège malgré les apparences
Sur le papier, l’écart semble net. Mais la Guinée équatoriale, libérée de toute pression comptable, pourrait jouer sans retenue.
« Quand on joue sans pression, on peut surprendre », glisse un cadre du Nzalang Nacional.
L’Algérie, elle, connaît ce type de scénario. Organisation, maîtrise du tempo et sérieux défensif seront les clés pour éviter toute mauvaise surprise et envoyer un message fort à la concurrence.
Petkovic : “Rester concentrés du début à la fin”
Vladimir Petkovic a résumé l’état d’esprit algérien à la veille du match :
« Nous voulons conclure cette phase de groupes par une nouvelle victoire. La Guinée équatoriale reste une équipe dangereuse, capable de se transcender. À nous de rester vigilants. »
Un discours partagé par Juan Micha, qui voit dans cette affiche une opportunité :
« Nous voulons prouver que nous sommes capables de rivaliser avec un poids lourd du continent. »
À l’heure de clore la phase de groupes, Algérie – Guinée équatoriale oppose la sérénité d’un favori à l’orgueil d’une équipe éliminée. Un duel déséquilibré en apparence, mais jamais anodin dans une Coupe d’Afrique des Nations où chaque match peut révéler bien plus que le classement.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.