L’Algérie se dit prête à soutenir toute initiative de médiation entre Rabat et le Front Polisario, à condition qu’elle s’inscrive strictement dans le cadre de l’ONU. Le chef de la diplomatie algérienne, Ahmed Attaf, l’a affirmé mardi 18 novembre à Alger, rappelant que son pays défend depuis 50 ans le droit des Sahraouis à l’autodétermination.
Un conflit figé depuis 1975
Ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental est en grande partie contrôlé par le Maroc mais reste considéré par l’ONU comme un territoire non autonome. Les relations entre Rabat et Alger sont rompues depuis 2021, sur fond de tensions autour du Sahara et de la normalisation maroco-israélienne.
L’ONU mise sur le plan marocain
Le 31 octobre, le Conseil de sécurité a estimé que le plan d’autonomie marocain « pourrait représenter la solution la plus réalisable ». Une résolution adoptée malgré l’abstention de la Chine, de la Russie et du Pakistan, alliés d’Alger. Rabat y voit un tournant historique.
Alger conteste et met en avant ses « acquis »
Ahmed Attaf réfute cette lecture : selon lui, le texte onusien permet au Polisario de défendre sa position « sur une base solide ». Il souligne que le plan marocain n’a pas été érigé en « unique base de négociation ». Autre point clé : le renouvellement du mandat de la Minurso, chargée — rappelle-t-il — d’organiser un référendum d’autodétermination.
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