Le Conseil de sécurité de l'ONU a, selon ces diplomates, annulé à la dernière minute une réunion sur le Burundi prévue mardi après que le gouvernement burundais a clairement fait comprendre qu'il était prêt à rompre ses relations avec Michel Kafando. Ancien président du Burkina Faso, ce dernier a été nommé en 2017 pour mener les efforts de l'ONU au Burundi, où au moins 1.200 personnes ont été tuées et plus de 400.000 déplacées dans les violences qui ont suivi la réélection du président Pierre Nkurunziza lors d'un scrutin contesté par l'opposition en 2015.M. Nkurunziza, après avoir mené une répression brutale, a cependant annoncé l'année dernière à la surprise générale qu'il ne se représenterait pas en 2020.Depuis, l'ambassadeur burundais à l'ONU Albert Shingiro réclame la fin des réunions organisées tous les trois mois au Conseil de sécurité pour faire le point sur la situation dans le pays."Le processus électoral de 2020 est une affaire interne qui relève exclusivement de la souveraineté nationale", a confié M. Shingiro à l'AFP. "Le Burundi ne permettra à aucun acteur étranger de s'en mêler, quel que soit son statut. Les élections seront financées à 100% par le budget national", a-t-il dit.
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