Bonas Fotio : "Le média culturel doit être un levier de transformation pour l’Afrique"

Une voix engagée au service de la culture africaine

Bonas Fotio n’est pas un simple observateur de la scène culturelle : il en est un acteur engagé. Depuis plusieurs années, il documente, analyse et valorise les trajectoires des artistes africains à travers son média lebonas.com, devenu un espace incontournable pour celles et ceux qui font l’Afrique créative.

« Il faut créer nos propres espaces de narration, porter nos histoires avec nos mots et nos regards. Le média culturel, ce n’est pas seulement de l’information, c’est un acte politique et culturel », affirme-t-il.

Le Douala Music Art Festival, un carrefour artistique panafricain

Mais l’engagement de Bonas ne s’arrête pas au journalisme. Il est aussi membre fondateur et responsable média du Douala Music Art Festival (DOMAF), événement emblématique qui met à l’honneur les musiques actuelles, les arts visuels, la mode, la danse et la culture urbaine.
Né en 2011, ce festival multidisciplinaire transforme chaque année la ville de Douala en un immense espace de création, de dialogue et de performance. « Le DOMAF, c’est bien plus qu’un festival : c’est une plateforme de visibilité, de réseautage et d’opportunités pour les artistes d’ici et d’ailleurs. » La prochaine édition est prévue du 27 au 30 novembre dans les quartiers de Douala.

Culture, transmission et avenir

Avec une vision panafricaine, Bonas Fotio milite pour une meilleure structuration des industries culturelles et créatives (ICC) sur le continent. Pour lui, la formation, l’accompagnement des jeunes talents et la circulation des œuvres sont des priorités.
« L’Afrique est pleine de génies créatifs. Ce qu’il nous faut maintenant, ce sont des outils, des ponts, des écosystèmes solides. »
Au cœur de ses projets : continuer à créer du contenu de qualité, élargir la portée du DOMAF et former une nouvelle génération de communicateurs culturels engagés.

Bonas Fotio incarne une Afrique culturelle en mouvement, audacieuse et résolument tournée vers l’avenir. À travers ses engagements, il nous rappelle que raconter nos histoires, c’est déjà écrire l’histoire. Un échange constructif à suivre sur Africa Radio :