À New York, lors de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations Unies, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a réaffirmé lundi 22 septembre 2025 l’engagement "constant" de son pays pour une solution à deux États entre Israël et la Palestine. "C’est une exigence de paix et de sécurité, une exigence de justice, une exigence d’humanité", a-t-il insisté, rappelant que ce schéma est celui préconisé depuis le plan de partage des Nations Unies.
Soutien à la reconnaissance de l’État palestinien
Le président Faye a salué le "vote massif" de l’Assemblée générale de l’ONU en faveur d’une résolution pour une solution pacifique, ainsi que la "décision historique" de plusieurs pays, dont la France, qui ont reconnu officiellement l’État palestinien le 22 septembre. Dakar, qui coprésidait en juin une conférence ministérielle sur le respect du droit international, entend poursuivre ce combat diplomatique.
Des mesures concrètes réclamées à l’ONU
Président du Comité pour l’exercice inaliénable des droits du peuple palestinien, Bassirou Diomaye Faye a exhorté les Nations Unies à prendre "des mesures concrètes" pour la création d’un État palestinien viable. Il a proposé l’envoi d’une mission de stabilisation et d’observation afin de garantir l’arrêt des actes illégaux.
"La promesse de deux États doit être tenue"
Martelant qu’il ne s’agit pas de "choisir un camp contre un autre", mais de défendre "la vie, la justice et la solidarité", le chef de l’État sénégalais a appelé à une "conscience universelle". Pour lui, la solution à deux États n’est plus une option, mais une nécessité pour préserver la paix et l’humanité commune.
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