À la veille de l’annonce française attendue ce lundi 22 septembre 2025, la Grande-Bretagne, le Canada et l’Australie ont officiellement reconnu l’État de Palestine, dimanche 21 septembre. Un geste coordonné qui s’inscrit dans la continuité des décisions prises en 2024 par l’Irlande, l’Espagne, la Norvège et la Slovénie.
Londres tient sa promesse
Le Premier ministre britannique Keir Starmer a confirmé son engagement pris cet été : « Le Royaume-Uni reconnaît l’État de Palestine », a-t-il déclaré, conditionnant jusqu’ici cette décision à un cessez-le-feu durable à Gaza. Ce choix place Londres dans le camp des partisans actifs d’une solution politique au conflit israélo-palestinien.
Ottawa et Canberra emboîtent le pas
Le Canada, par la voix de son Premier ministre Mark Carney, a justifié sa décision par la volonté de « préserver la possibilité d’une solution à deux États ». L’Australie a suivi le même mouvement, affirmant vouloir contribuer à un avenir « pacifique et viable » pour les deux peuples.
Une dynamique internationale
Selon l’AFP, 142 des 193 membres de l’ONU reconnaissent désormais l’État palestinien, proclamé en 1988 par la direction palestinienne en exil. Ce mouvement diplomatique, qui gagne en ampleur, accentue la pression sur Israël, accusé par ses détracteurs de bloquer toute perspective de paix durable.
Paris dans l’attente
La France devrait, à son tour, officialiser sa position lundi 22 septembre. Si elle confirme la reconnaissance, Paris rejoindra une dynamique internationale qui pourrait redessiner les équilibres au Proche-Orient.
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