Dans son dernier rapport, publié le jeudi 18 septembre, Amnesty International documente la responsabilité de 15 entreprises et multinationales impliquées dans le conflit dans la bande de Gaza. Ces entreprises participeraient, selon l’ONG, à un véritable “commerce de la mort”, dans un contexte où une commission d’enquête internationale de l'ONU a reconnu qu'un génocide était en cours à Gaza.
Bombes et kits de guidage
Ce rapport fait suite à un précédent document publié début septembre par plus de 80 organisations non gouvernementales, dont Oxfam et la Ligue des droits de l’homme, appelant les États et les secteurs du privé, à cesser "leur commerce avec les colonies illégales" dans les territoires palestiniens occupés.
L’organisation estime que ce soutien "permet la poursuite du génocide contre les Palestiniens de Gaza, de l’occupation illégale et du système d’apartheid contre tous les Palestiniens".
Les Etats ET les entreprises ont l’obligation de respecter les droits humains et de prévenir tout risque de génocide. Ils doivent cesser tout transferts d’armes envers Israël, maintenant. Retrouvez les autres mesures dans notre rapport 👇 www.amnesty.fr/actualites/d...
— Amnesty International France (@amnestyfrance.bsky.social) 18 septembre 2025 à 08:51
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Amnesty appelle les États et les entreprises à cesser toute activité contribuant, directement ou indirectement, "au crime d’apartheid israélien" contre les Palestiniens ainsi que le "génocide dans la bande de Gaza occupée et le génocide en cours à Gaza".
L’arrêt de toute forme de commerce et d’investissement
L’organisation affirme avoir "rassemblé des preuves crédibles" de la contribution d’entreprises israéliennes et étrangères — parmi lesquelles les multinationales Boeing et Lockheed Martin — aux actions illégales d’Israël. Boeing fabriquerait, selon l’ONG, des bombes et des kits de guidage utilisés dans le cadre de frappes aériennes à Gaza. Lockheed Martin, quant à elle, fournirait et entretiendrait les avions de combat F-16 et F-35.
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Amnesty International appelle à une interdiction totale de l’exportation ou du transit d’armes, d’équipements militaires, de sécurité et de surveillance vers Israël, ainsi qu’à l’arrêt de toute forme de commerce et d’investissement avec les entreprises liées à ces violations.
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