Près de 900 000 électeurs gabonais sont appelés aux urnes ce samedi 27 septembre pour des élections législatives et locales qui clôturent la transition engagée après le renversement d’Ali Bongo en août 2023.
Ces scrutins, les premiers depuis la fin de 55 ans de règne de la famille Bongo, doivent désigner 145 députés, dont deux représentants de la diaspora, et plus de 3 000 conseillers locaux. Les bureaux de vote ferment à 18h (17h GMT).
Une majorité visée par le camp présidentiel
Le général Brice Oligui Nguema, à la tête de la transition, espère obtenir une majorité large pour son parti, l’Union démocratique des bâtisseurs (UDB), créé en juillet.
Le Parti démocratique gabonais (PDG), fondé par Omar Bongo et longtemps dominant, soutient également le président.
Mais la formation reste divisée : Ali Bongo a contesté la légitimité de la direction actuelle dans une vidéo publiée fin juillet.
L’opposition dénonce des irrégularités
Face à la coalition présidentielle, le parti Ensemble pour le Gabon, dirigé par l’ancien Premier ministre Alain-Claude Bilie By Nze, dénonce des « entraves » : listes électorales incomplètes, procurations indisponibles et manque de transparence dans la composition des bureaux de vote. L’opposition redoute une « fraude à grande échelle ».
Une promesse de transparence
Le ministère de l’Intérieur assure un dépouillement public et une « nuit électorale » pour diffuser les résultats provisoires, sans fixer de date précise.
Un second tour est prévu le 11 octobre pour les législatives.
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