Le parti présidentiel Union des bâtisseurs (UDB), dirigé par le chef de l’État Brice Oligui Nguema, a remporté 55 sièges sur 145 lors du second tour des élections législatives, selon les résultats officiels publiés samedi 11 octobre par le ministère de l’Intérieur. Créée seulement trois mois après l’élection présidentielle d’avril, l’UDB confirme ainsi son implantation rapide sur la scène politique gabonaise.
Un scrutin sous tension
Le premier tour, entaché d’« irrégularités majeures », avait conduit la Cour constitutionnelle à reporter le vote dans plusieurs circonscriptions. Malgré ces tensions, le second tour s’est déroulé dans un climat plus apaisé, marquant une étape supplémentaire dans le retour progressif à l’ordre constitutionnel après le coup d’État d’août 2023.
Le Parti démocratique gabonais (PDG), formation historique de l’ex-président Ali Bongo Ondimba, n’a remporté que trois sièges, confirmant son effondrement politique après 55 ans de domination ininterrompue du pouvoir.
Vers un nouveau paysage politique
L’UDB avait déjà dominé les élections municipales et départementales du 27 septembre, raflant la majorité des sièges locaux. Les élections sénatoriales prévues début novembre devraient achever ce cycle électoral de transition.
Brice Oligui Nguema, ancien général devenu président, semble désormais asseoir solidement son autorité, dans un pays encore en reconstruction politique après des décennies de régime Bongo.
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