France : deux migrantes somaliennes meurent en tentant de traverser la Manche

Actus. Deux femmes somaliennes sont mortes dans la nuit du vendredi 26 au samedi 27 septembre lors d’une traversée clandestine de la Manche. Un autre corps a été retrouvé à Gravelines, portant à 26 le nombre de morts cette année.

France : deux migrantes somaliennes meurent en tentant de traverser la Manche
Deux migrantes somaliennes ont perdu la vie dans la nuit du vendredi 26 au samedi 27 septembre en tentant de rejoindre le Royaume-Uni depuis les côtes françaises - Illustration - Pixabay

Deux migrantes somaliennes ont perdu la vie dans la nuit du vendredi 26 au samedi 27 septembre en tentant de rejoindre le Royaume-Uni depuis les côtes françaises.
Le drame s’est produit près de Boulogne-sur-Mer, alors qu’une centaine de personnes tentaient d’embarquer sur un small boat de fortune. L’embarcation, partie de Neufchâtel-Hardelot, est revenue sur la plage après avoir dérivé sans pouvoir démarrer.

Secours mobilisés, tensions persistantes

Selon la sous-préfète Isabelle Fradin-Thirode, une soixantaine de migrants trempés ont été pris en charge par la protection civile. Deux victimes somaliennes ont été confirmées par le parquet, tandis qu’un couple et leur enfant ont été hospitalisés pour hypothermie légère.
Parallèlement, un autre corps a été repêché samedi matin à Gravelines, dans un canal menant à la mer.

Un bilan humain dramatique

Avec ces nouveaux décès, au moins 26 migrants ont trouvé la mort depuis le début de l’année lors de tentatives de traversées clandestines. Depuis 1999, plus de 500 personnes ont péri dans la Manche selon les associations.
Malgré les renforts policiers et la coopération franco-britannique, les départs se poursuivent : 32 000 migrants ont atteint le Royaume-Uni en 2025, un record.

Un accord migratoire contesté

Un accord signé entre Paris et Londres prévoit depuis août le retour en France de migrants entrés illégalement au Royaume-Uni, sur le principe du « un pour un ».
Critiqué par les ONG, ce dispositif reste symbolique et ne dissuade pas les exilés. Beaucoup, comme Saad, un Palestinien rencontré à Loon-Plage, disent n’avoir « plus rien à perdre ».

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