Sur Truth Social, Donald Trump a déclaré qu’“aucun représentant du gouvernement américain” n’assisterait au sommet du G20 prévu en Afrique du Sud. Les États-Unis devaient initialement être représentés par le vice-président JD Vance. Le président américain justifie sa décision en accusant Pretoria de “persécuter des fermiers blancs”, sans fournir de preuves.
Relations tendues avec Pretoria
Ce boycott survient après un épisode tendu en mai à la Maison Blanche : Trump avait présenté au président sud-africain Cyril Ramaphosa une vidéo truffée d’erreurs censée étayer ses accusations. L’Afrique du Sud rejette fermement ces allégations.
Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, s’aligne sur la position présidentielle en boudant les réunions ministérielles du G20.
Le Nigeria également visé
Trump a également mis en cause le Nigeria, évoquant une possible intervention armée au nom de la protection des chrétiens. Abuja a réagi immédiatement : « Ces affirmations étrangères sur une persécution religieuse systémique sont infondées », a déclaré Dunoma Umar Ahmed, secrétaire permanent du ministère nigérian des Affaires étrangères.
Un sommet sous tension
Le G20, qui réunit 19 pays ainsi que l’Union européenne et l’Union africaine — soit plus de 80 % du PIB mondial — se tiendra sans les États-Unis pour la première fois. Une absence qui pourrait peser lourd sur les équilibres diplomatiques du sommet.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.