Sur le terrain de Curaçao, Haïti s’est imposé 2‑0 face au Nicaragua grâce à Louicius Don Deedson et Rúben Providence, terminant en tête du groupe qualificatif. Ce succès survient dans un contexte extrêmement difficile : instabilité politique, pauvreté et violence, rendant cette victoire encore plus précieuse pour tout le pays.
1974 ✔️ 2026 ✔️
— FIFA World Cup (@FIFAWorldCup) November 19, 2025
Haiti are going back to the #FIFAWorldCup! 🇭🇹 pic.twitter.com/o5UvsFuHgO
Une qualification symbolique
La date de la qualification, le 18 novembre, coïncide avec la Bataille des Vertières de 1803, dernier acte de la révolution haïtienne qui a conduit à l’indépendance. Le capitaine Johny Placide a confié : « On voulait se qualifier à cette date. » Pour les supporters, la performance sportive s’inscrit dans une continuité historique et symbolise la résilience nationale.
Sous la houlette de l’entraîneur Sébastien Migné, l’équipe a su dépasser les obstacles pour accomplir cet exploit. La joie a déferlé dans la diaspora haïtienne et dans les rues de Port-au-Prince, offrant un rare moment de communion et d’espoir dans un pays marqué par les difficultés.
Haïti rejoindra donc le Mondial 2026, aux côtés des grandes nations du football, portant avec lui le rêve et la fierté d’une nation entière.
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