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L’Égypte soutient l’initiative américaine pour mettre fin au conflit soudanais

Actus. L’Égypte a réaffirmé son soutien à la vision du président américain Donald Trump pour instaurer la paix au Soudan, à l’occasion d’une visite au Caire du chef de l’armée soudanaise, le général Abdel Fattah al-Burhane. Le Caire, allié de longue date de l’armée soudanaise, souligne l’impact direct du conflit sur sa sécurité nationale, tandis que les efforts de médiation internationale n’ont, à ce stade, pas permis de mettre fin à plus de deux ans de guerre.

L’Égypte soutient l’initiative américaine pour mettre fin au conflit soudanais
Donald Trump et le président américain Abdel Fattah al-Sissi

L'Egypte a affirmé jeudi 18 décembre son "plein soutien à la vision" du président américain Donald Trump pour la paix au Soudan, à l'occasion d'une visite au Caire du chef de l'armée soudanaise qu'elle considère comme le représentant légitime du pouvoir. Selon un communiqué, le bureau du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a exprimé son "plein soutien à la vision" de Donald Trump "concernant l'instauration de la sécurité, de la stabilité et de la paix au Soudan, dans le cadre de son approche visant à établir la paix, à prévenir l'escalade et à résoudre les conflits dans le monde".

En novembre, à la demande du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, M. Trump avait exprimé sa volonté de mettre fin aux "atrocités" au Soudan, ravagé par deux ans et demi de guerre opposant l'armé soudanaise du général Abdel Fattah al-Burhane aux paramilitaires de Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Daglo. Les négociations de paix menées par les Etats-Unis avec le groupe de médiateurs dit du Quad (réunissant Egypte, Arabe saoudite et Emirats) n'ont pour l'heure pas réussi à aboutir.

L'Egypte, grand soutien de l'armée soudanaise 

L'Egypte, grand voisin du Soudan et son ancien tuteur colonial, a longtemps été le principal soutien de l'armée et invite régulièrement au Caire le général Burhane. Les FSR ont par le passé accusé l'Egypte de fournir un appui militaire direct aux troupes du général Burhane, ce que le pouvoir égyptien a toujours démenti.

Les FSR sont soupçonnées d'être elles appuyées par les Emirats arabes unis, qui nient pour leur part fournir des armes, des hommes et du carburant aux FSR, malgré des preuves fournies par des rapports internationaux et enquêtes indépendantes. Dans son communiqué, la présidence égyptienne avertit aussi que l'escalade de la violence le long de sa frontière "affecte directement la sécurité nationale égyptienne, qui est indissociablement liée à la sécurité nationale soudanaise", appelant de nouveau "à l'unité et à l'intégrité territoriale" du Soudan, menacées selon elle par des "autorités parallèles".

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