En Ouganda, une influente avocate et militante ougandaise des droits de l'Homme, Sarah Bireete, a été arrêtée par la police. C’est le Centre pour la Gouvernance constitutionnelle (CCG), une ONG qu’elle dirige, qui a annoncé mercredi 31 décembre son arrestation. Cela intervient quelques semaines avant l’élection présidentielle qui aura lieu le jeudi 15 janvier 2026 en Ouganda. Selon l'ONG "aucune accusation formelle n'a été portée contre elle".
Une voix critique de l’État
Peu avant son arrestation et son placement en garde à vue, Sarah Bireete a déclaré sur le réseau social X : "Ma maison est assiégée par la police et l'armée." Le CCG a ensuite, également sur X, accusé le gouvernement d’essayer de "faire taire l'une des voix les plus influentes réclamant que l’État rende des comptes et que la Constitution soit respectée" et d’"envoyer un message glaçant aux militants". "À chaque cycle électoral, le régime cible les dirigeants de la société civile, les journalistes et les militants des droits de l'Homme par des arrestations, des enlèvements, des actes de torture, des expulsions", a réagi le principal opposant du président Bobi Wine. L'Ouganda a plus tôt ce mois-ci restreint l'importation de Starlink et d'autres récepteurs internet satellite, alimentant des craintes de coupure d'internet lors du scrutin.
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