GUINEE-BISSAU : Un pays dont on parle peu : 18 mars 2012 : Présidentielle bissau-guinéenne ! Quatre candidats font figure de favoris pour la présidentielle anticipées du 18 mars prochain en Guinée-Bissau, sur les neuf prétendants en lice, selon les analystes politiques.Il s'agit du Premier ministre sortant Carlos Gomes Junior du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert ( PAIGC, au pouvoir avec 67 députés), de Koumba Yala Kobdé Nhanca, ex-président de la république de 2000 à 2003, leader du Parti de la rénovation sociale (PRS), de Manuel Sherifo Nhamadjo, actuel président de l'Assemblée nationale, dissident du PAIGC, soutenu par des partisans du président défunt Malam Bacai Sanha, et de l' homme d'affaires Henrique Pereira Rosa, ex-président intérimaire de 2003 à 2005. Pour en parler :Marcelina LABARE, responsable commercial dans le monde de l'édition, directeur de la communication et de développement d'un ONG en Guinée-BissauJorge Albino MONTEIRO, chef d'entreprise, coordinateur du comité de soutien du candidat Carlos Gomes Junior à Bissau_ -Quel est ce pays d'Afrique de l'Ouest, dont on parle peu mais qui n'est pas moins important dans le concert des nations africaines ?_ -Pourquoi organise-t-on la présidentielle ce dimanche 18 mars ?_ -Les conditions pour une élection apaisée et crédible sont-elles réunies ? (fichier électoral, cartes d'électeur, matériel électoral�?�) _ -Comment se porte la démocratie dans ce pays ? N'est-ce pas étonnant de retrouver deux anciens chefs d'Etat (un effectif et un intérimaire) sur la liste des candidats ?_ -La Guinée-Bissau est considérée par une large opinion internationale comme un pays-transit de la drogue internationale. Que devrait faire le prochain président pour mettre fin à ce fléau ?_ -Quelle est la situation des femmes et des jeunes dans cette ancienne colonie portugaise ?_ -Quelles sont les priorités qui s'imposent au prochain président ?La croissance économique de Guinée-Bissau s'élève à 5,3% en 2011 (FMI)Le taux de croissance économique de la Guinée-Bissau s'élève à 5,3% en 2011 en raison d'une bonne campagne de commercialisation de la noix de cajou, a indiqué Paul Drummond, chef d'une mission du Fonds monétaire internationale (FMI), au cours d'une conférence de presse lundi à Bissau.Cette mission du FMI a réalisé une troisième évaluation de la performance économique du pays dans le cadre de l'ECF (Instrument concessionnel du FMI destiné aux pays ayant peu de ressources).Elle s'est entendue avec les autorités bissau-guinéennes concernant les politiques économiques pour le reste de l'année 2012. Selon lui, l'inflation est estimée à 5% et tous les objectifs quantitatifs visés ont été atteints.Election paisibleLe Bureau des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix en Guinée-Bissau (UNIOGBIS) estime que l'élection présidentielle du 8 mars constitue « une condition sine qua non dans la consolidation de la paix et dans la défense de l'ordre constitutionnel » dans ce pays.Dans un communiqué de presse publié ce samedi, Joseph Mutaboba, directeur de l'UNIOGBIS souligne que l'élection « exige de tous les acteurs bissau-guinéens un vrai compromis avec la paix ».« Je demande aux candidats et à leurs partisans respectifs de continuer de s'abstenir de toute violence verbale ou physique qui puisse entraîner des tensions, ou bien de toute tentative de sabotage du processus électoral l», ajoute-t-il après avoir noté le climat paix qui a régné pendant la première semaine de campagne électorale.Priorités pour le prochain gouvernement« Les priorités pour 2012 sont * l'approfondissement des réformes fiscales à travers le recouvrement de plus de recettes, * le renforcement de la gestion des finances publiques, notamment * l'administration fiscale, * la gestion de la dette, * l'amélioration du climat des affaires et * l'élimination des entraves au développement du secteur privé, * la modernisation de l'administration publique et l'augmentation de la qualité des services. »Mission de 80 observateurs de la Cédéao pour la présidentielleUne mission de 80 observateurs de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) conduite par l'ex-président nigérien de transition, le général Salou Djibo, sera déployée en Guinée-Bissau pour le premier tour de la présidentielle du 18 mars, a annoncé la Cédéao lundi."La Commission de la Cédéao a nommé l'ancien président intérimaire du Niger, le général Salou Djibo, à la tête de sa mission d'observation de 80 membres pour l'élection présidentielle du 18 mars en Guinée-Bissau", indique l'organisation ouest-africaine basée à Abuja (Nigeria) dans un communiqué reçu par l'AFP à Dakar.La mission "sera déployée dans l'ensemble des neuf régions du pays", précise-t-elle, sans en indiquer la durée. Ses membres comprennent des parlementaires, des experts électoraux et juridiques des pays membres, des représentants d'organisations de la société civile de la région.Commission nationale des Elections (CNE) :Les observateurs ont été précédés dans le pays par une mission d'enquête, qui doit rencontrer les principaux acteurs de l'organisation du scrutin, dont la Commission nationale des élections (CNE), le gouvernement, mais aussi des diplomates et des représentants de la société civile afin notamment "d'évaluer les préparatifs de l'élection", d'après la même source.Quelque 579.000 électeurs sont appelés aux urnes le 18 mars pour le premier tour de la présidentielle anticipée à la suite du décès, le 9 janvier à Paris, du chef de l'Etat Malam Bacaï Sanha.
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