Ce gouvernement intérimaire durera jusqu'à ce que les élections législatives, plusieurs fois reportées depuis 2016 et dont la date reste inconnue, débouchent sur la formation d'un autre gouvernement.
Lundi, la Cour constitutionnelle gabonaise a mis fin au mandat des députés de l'Assemblée nationale tout en demandant la démission du gouvernement, alors que le Gabon aurait dû organiser des élections législatives avant fin avril.
Selon la Cour, le gouvernement a échoué dans l'organisation de ces élections au plus tard le 30 avril, après deux reports de ces législatives depuis décembre 2016.
Le mandat de tous les députés étant terminé, le nouveau gouvernement est responsable uniquement devant le président Ali Bongo Ondimba.
Ce gouvernement de 40 ministres et ministres délégués ne comporte pas d'importants changements à ses postes clefs et sept représentants de l'opposition y ont été nommés.
Le Gabon se prépare à des législatives dont la date sera annoncée par la Cour lorsqu'elle aura été saisie par le Centre gabonais des élections (CGE), une instance nouvellement créée rassemblant des membres de la majorité et de l'opposition.
Les législatives ne devraient pas avoir lieu avant juillet au plus tôt, selon plusieurs commentateurs, alors que des élections locales sont prévues avant la fin de l'année et des sénatoriales début 2019.
Le Gabon, pays d'Afrique centrale de moins de deux millions d'habitants, est dirigé depuis 2009 par Ali Bongo Ondimba, fils d'Omar Bongo, président de 1967 à sa mort en 2009.
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